Vendredi, le 14 mars 2014
L’hypocrisie du gouvernement Obama débloque. Obama a condamné le président russe, Poutine, pour avoir « violé le droit international » en s’emparant de la Crimée, dans le conflit sur l’Ukraine. Le ministre des affaires étrangères d’Obama, John Kerry, accuse la Russie d’avoir « violé franchement le droit international ». Leur organe, le New York Times (le 3 mars) prétend que Poutine « a franchi les limites du comportement civilisé ». Et l’Union européenne (UE) soutien les Etats-Unis sur toute la ligne, « afin de défendre les valeurs occidentales ».
L’envoi de soldats en Crimée par le dictateur Poutine est une broutille, comparé à ce qu’ont fait les dirigeants états-uniens – actuels et historiques – et des membres de l’UE tels que la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la Belgique, parmi d’autres. Alors qu’Obama se présente comme le policier du monde qui défend « le droit international », en réalité c’est lui le criminel-en-chef sur le plan mondial. Sous le capitalisme et l’impérialisme, « le droit international » se réduit à la loi de la jungle. Il se résume à tout ce que les puissances capitalistes peuvent faire sans être punies, surtout lorsqu’elles emploient l’armée.
La guerre par la terreur, un devoir présidentiel.
En octobre dernier, le service de presse McClatchy a affirmé que « le gouvernement Obama a violé le droit international avec ses opérations top secret de meurtres ciblés, qui ont fait des dizaines de victimes civiles au Yémen et au Pakistan ». Et la directrice du Centre pour la sécurité nationale de la faculté de droit de l’université Fordham, Karen Greenberg, a indiqué l’étendue du mépris du droit international au sein du gouvernement des Etats-Unis, sous Obama :
D’après le sénateur Lindsey Graham…, le gouvernement Obama a tué 4.700 personnes dans de nombreux pays, dont le Pakistan, le Yémen et la Somalie. Obama a réussi à intégrer le processus des meurtres par drone au sein de la présidence d’une telle manière qu’il sera l’héritage de tout président à venir, ainsi que la « liste des gens à tuer » de la Maison Blanche et les « réunions de mardi sur la terreur ». Aujourd’hui, mener une guerre mondiale sans limites fait partie du rôle du président.
La machine de guerre d’Obama protège plus de 1.000 bases à travers le monde, dont l’envoi des forces spéciales pour des assassinats ciblés. Mais son gouvernement ne fait que poursuivre la politique belliqueuse des dirigeants des E-U, qui vise à maintenir les E-U comme seule superpuissance dans le monde, et surtout à contrôlé le pétrole et le gaz, qui sont souvent l’enjeu de nombreuses invasions. Pratiquement chaque année, au cours du 20ième et du 2ième1 siècles, le Pentagone et la CIA ont pratiqué des invasions, le renversement de gouvernements démocratiquement élus, et des assassinats. A partir de 1898, lorsqu’ils se sont emparés de Cuba et des Philippines (où ils ont pour la première fois pratiqué le waterboarding, et ont tué des milliers « en franchissant les limites du comportement civilisé »), puis partout en Amérique du Sud et en Amérique centrale pendant la première moitié du 20ième siècle, puis en mode frénétique depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.
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