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Notre lutte

LE PARTI PROGRESSISTE DU TRAVAIL (PPT) se bat pour détruire le capitalisme - salaire esclavage. Les patrons et leurs laquais, ils crient: "Le communisme est mort!" Toutefois, il est le capitalisme qui est le véritable échec pour des milliards de personnes dans le monde. Le capitalisme a été restauré dans l'Union soviétique et la Chine parce que le socialisme ne pas effacer de nombreux aspects du capitalisme, comme les salaires et la division du travail.

Le capitalisme conduit inévitablement à la guerre. PPT organisent les travailleurs, les étudiants et les soldats à faire de ces guerres de la révolution communiste: la lutte pour la dictature du prolétariat. Cette lutte nécessite une masse Armée rouge dirigée par le PPT communiste.

Le communisme signifie travailler collectivement pour construire une société où la distribution est basée sur les besoins. Nous allons travailler à abolir les salaires, l'argent et des bénéfices. Tout le monde va ensuite partager les avantages et les charges de la société.

Le communisme signifie l'abolition du racisme et de la notion de race.

Le communisme signifie l'abolition de la spéciale oppression des femmes travailleuses.

Le communisme signifie l'abolition des nations et du nationalisme. Un groupe de travail de classe, un seul monde, un seul parti.

Le communisme signifie la Partie conduit tous les aspects de la société. Pour ce faire, des millions de travailleurs - enfin tout le monde - doit devenir communiste organisateurs. Rejoignez-nous!

« Les fascistes français suscitent un racisme contre les musulmans. | Main | Afrique orientale : Le capitalisme gâche l’enseignement pour les travailleurs »
Sunday
Mar302014

Le Crimée : Poudrière de la Prochaine Grande Guerre ?

Mardi, le 27 mars 2014

Les dirigeants des Etats-Unis et leurs alliés européens sont au corps à corps dans une lutte féroce contre leurs adversaires impérialistes en Russie. L’enjeu, c’est le contrôle de l’Europe de l’Est. Parmi les derniers développements :

* La saisie par la Russie de la Crimée, d’une importance stratégique, après le coup d’état – soutenu par la CIA – en Ukraine (voir CHALLENGE, le 12 mars 2014) – le présage d’un conflit mondial plus important ;

* L’intensification provoquée par la crise de la Crimée de la concurrence impérialiste déjà existante ; 

* Les dirigeants des E-U se bousculant pour s’opposer au patronat russe, en même temps qu’ils continuent à s’orienter vers une confrontation militaire avec la Chines, et qu’ils essaient de jouer le gendarme au Moyen-Orient ;

* Les hostilités entre les régimes capitalistes de Barack Obama et de Vladimir Poutine s’intensifient, prenant la forme de déplacements de matériels militaires et de formation de coalitions à plus long terme. Des avions de combat états-uniens ont quitté l’Italie et l’Angleterre pour se positionner en Pologne et en Lituanie, tandis que des chars de combat russes menacent la frontière orientale de l’Ukraine ;

* L’Otan promet une défense absolue des pays baltes, qui sont menacés actuellement, une promesse que les puissances occidentales ne seront peut-être pas capables d’honorer ;

* Une impasse « qui a resserré l’unité entre la Russie, l’Iran et la Chine dans leur effort de développer un nouveau pôle de pouvoir qui contrebalance et résiste le pôle occidental – et en particulier le pôle états-unien », selon Majid Rafizadeh, de l’International Review de Harvard University (d’après FrontPageMag, le 20 mars 2014).

La seule réponse des travailleurs : le communisme

La classe ouvrière internationale n’a aucun intérêt à défendre, dans l’un ou l’autre des deux camps, dans cette lutte impérialiste. Notre seule réponse, c’est d’organiser en vue d’une révolution communiste afin de détruire le système capitaliste et le chômage raciste de masse, la pauvreté et la guerre engendrés par ce système. (Sur les conditions des travailleurs en Ukraine, voir page 4 de CHALLENGE). Le développement du Parti Progressiste du Travail, parti communiste, est essentiel pour la réalisation de ce but, la construction d’une société libérée des bénéfices et du patronat, une société gérée par les travailleurs pour répondre aux besoins des travailleurs.

Quand V. Poutine dit qu’il a saisi la Crimée afin de venir en aide aux Russes qui y habitent, il profère un mensonge éhonté. Poutine est au pouvoir pour servir les capitalistes russes, ses camarades, les oligarques des grandes entreprises qui partagent un intérêt stratégique dans les oléoducs et gazoducs de la Crimée et dans la base navale russe en Crimée. Le président russe offre un « service » semblable comme ruse pour gagner le soutien de la population russophone de l’Estonie et de la Lettonie, 25 % de la population de ces pays. Sous le gros titre « Inquiétude dans les pays baltes à propos des sympathies des russophones », l’agence de presse Reuters a écrit (le 23 mars 2014) que « Il y avait de l’inquiétude lorsque, tandis que des forces pro-russes prenaient des positions en Crimée, l’ambassadeur russe en Lettonie a offert des passeports russes et des pensions de retraite aux personnes d’origine russe ».

Mais, à l’encontre de l’Ukraine, les pays baltes – la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie – appartiennent à l’Otan menée par les E-U, qui considère l’invasion d’un état-membre comme un acte de guerre. Le patron de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, a récemment réaffirmé cet engagement belliqueux devant le Council on Foreign Relations (CFR), principal groupe de réflexion de l’aile financière de l’impérialisme états-unien.

Un intervieweur du CFR a demandé : Si Poutine prend la décision d’envoyer des forces Russes dans un pays comme, par exemple, l’Estonie, sous prétexte de protéger les nombreux Russes qui y habitent, quelle assurance le gouvernement d’un tel pays aura-t-il que l’Otan répondra par la force ? » Rasmussen a réponde : « Je suis 100 pour cent sûr … que l’Otan dans son ensemble agirait pour assurer une protection efficace et la défense d’un allié que l’on attaque » (site web du CFR, le 21 mars 2014). Un conflit entre l’Otan et la Russie serait une confrontation directe entre les deux, avec toutes leurs millions de soldats et tous leurs milliers de bombes nucléaires.

Le patronat des E-U pas prêt ?

Mais d’autres au sein de la classe dirigeante des E-U insistent que l’Otan n’est pas encore prêt à un conflit plus ample. Le jour même de l’interview de l’Otan par le CFR, la Brookings Institution (un autre groupe de réflexion affilié à l’aile financière) a publié un article sous le gros titre : « Les réalités géopolitiques des crises en Ukraine, les limites de l’aide énergétique des E-U, et la nécessité d’adoucir les rodomontades ». L’article indique que le but des Etats-Unis, qui est de briser l’emprise russe sur les réserves énergétiques de l’Europe occidentale en exportant du gaz états-unien, ne pourra être réalisé avant de longues années.

La Brookings Institute a mis Obama en garde, disant de « faire baisser les tensions actuelles autour de la crise qui se développe en Ukraine, avant d’arriver à une impasse où l’aboutissement sera moins qu’optimal ou d’arriver à l’élargissement du conflit, le transformant en une véritable crise mondiale ». En d’autres termes, les dirigeants des E-U et leurs alliés doivent se militariser complètement avant de s’attaquer à une puissance comme la Russie. Sinon, le cap actuel aboutira à des défaites régionales – ou à une troisième guerre mondiale, pour laquelle ils ne sont pas préparés.

Bien sûr la Brookings Institute n’a pas attiré l’attention à la plus grave faiblesse du patronat. Les Etats-Unis auront du mal à s’engager dans une telle guerre tant que la classe ouvrière des E-U n’a pas adhéré à la cause capitaliste – ce qui est démontré par l’opposition populaire à la conscription militaire et à une intervention en Syrie. 

Ce n’est guère surprenant que le patronat des E-U se plaint de ce que l’Allemagne et la France contribuent bien moins à l’Otan, à la fois en argent et en chair à canon, que ces deux pays pourraient faire. Leur alliance avec la Turquie, état-membre de l’Otan, est encore moins solide. A présent, la Turquie permet aux navires de guerre russes le passage de la Mer Noire à la Méditerranée par le point d’étranglement qu’est le détroit du Bosphore. En même temps, mettant en avant des raisons de sécurité, la Turquie interdit tout transit du détroit par des méthaniers. Cette interdiction contre le projet du patronat des E-U d’utiliser le gaz naturel liquéfié venant du Qatar (et ultérieurement du Texas) afin d’affaiblir le poids des exportations énergétiques russes contre l’Union européenne. De toute manière, l’infrastructure nécessaire à gérer ces exportations ne sera prête que d’ici un an au Qatar, et d’ici cinq ans aux Etats-Unis.

Scénario pour une guerre mondiale 

Actuellement, ExxonMobil fournit du pétrole brut à partir du Kurdistan (région autonome de l’Irak) afin de faire adhérer complètement la Turquie au camp états-unien, à longue terme. Mais ce projet contrarie le gouvernement irakien, qui rivalise pour le contrôle du pétrole kurde. Le premier ministre, Nouri Maliki, menace de mettre fin aux vastes activités d’Exxon et des sociétés pétrolières des pays alliés dans le sud de l’Irak, activités mises en place lors de la dernière invasion des E-U.

Cependant, les Etats-Unis n’aura peut-être pas le temps de consolider son bloc avant le prochain affrontement entre les grandes puissances. Le 18 mars, trois jours avant la ratification de l’annexion de la Crimée par le parlement russe, le porte-parole de la classe dirigeante des E-U, Roger Cohen, a entretenu l’enthousiasme belliqueux dans sa rubrique dans le New York Times. Il imagine un scénario qui commence par l’assassinat du ministre de la défense russe par un jeune nationaliste ukrainien, dans un parallèle évident avec les événements qui ont aidé à déclencher le massacre impérialiste de 16 millions pendant la première guerre mondiale. Et puis :

La Russie annexe la Crimée. Elle déclare la guerre à l’Ukraine, prend rapidement Donetsk, puis annexe la moitié orientale de l’Ukraine. Les Etats-Unis mettent la Russie en garde contre une avancée sur Kiev. Ils rappellent au Kremlin l’alliance contractuelle entre les E-U et les pays baltes, qui sont états-membres de l’Otan. Les pays européens mobilisent. Une contre-attaque ukrainienne patauge mais inflige des pertes sévères aux Russes, provoquant une avancée Russe sur Kiev. Deux avions de combat de l’Otan sont descendus lors d’un vol de reconnaissance le long de la frontière entre le Russie et la Lettonie. La Russie déclare la guerre à l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie. Citant l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord – une attaque contre un état-membre est considérée comme une attaque contre tous – les Etats-Unis et leurs alliés européens viennent à leur défense. La Chine lance ce qu’elle appelle une attaque préemptive, envahit le Taiwan, « Crimée potentielle ». Le Japon et l’Inde déclarent la guerre à la Chine. La troisième guerre mondiale vient de commencer.

Le scénario imaginé par Cohen ne se matérialisera peut-être pas en Crimée en 2014. Mais, s’il y a assez d’étincelles, l’une d’entre elles mettra certainement le feu quelque part. L’impérialisme des E-U va tout droit au conflit violent avec ses rivaux, qui sont tout aussi impitoyables. Si rien ne les freine, le résultat sera le massacre de centaines de millions de travailleurs. La seule réponse possible est la puissance d’une classe ouvrière internationale, dirigée par des communistes, qui a le pouvoir d’éliminer le système capitaliste. C’est le but du Parti Progressiste du Travail. Rejoignez-nous !

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