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Notre lutte

LE PARTI PROGRESSISTE DU TRAVAIL (PPT) se bat pour détruire le capitalisme - salaire esclavage. Les patrons et leurs laquais, ils crient: "Le communisme est mort!" Toutefois, il est le capitalisme qui est le véritable échec pour des milliards de personnes dans le monde. Le capitalisme a été restauré dans l'Union soviétique et la Chine parce que le socialisme ne pas effacer de nombreux aspects du capitalisme, comme les salaires et la division du travail.

Le capitalisme conduit inévitablement à la guerre. PPT organisent les travailleurs, les étudiants et les soldats à faire de ces guerres de la révolution communiste: la lutte pour la dictature du prolétariat. Cette lutte nécessite une masse Armée rouge dirigée par le PPT communiste.

Le communisme signifie travailler collectivement pour construire une société où la distribution est basée sur les besoins. Nous allons travailler à abolir les salaires, l'argent et des bénéfices. Tout le monde va ensuite partager les avantages et les charges de la société.

Le communisme signifie l'abolition du racisme et de la notion de race.

Le communisme signifie l'abolition de la spéciale oppression des femmes travailleuses.

Le communisme signifie l'abolition des nations et du nationalisme. Un groupe de travail de classe, un seul monde, un seul parti.

Le communisme signifie la Partie conduit tous les aspects de la société. Pour ce faire, des millions de travailleurs - enfin tout le monde - doit devenir communiste organisateurs. Rejoignez-nous!

« Gaza et Ukraine sont des points de départ des guerres pétrolières des patrons | Main | A la mémoire du camarade Steve Carl »
Sunday
Sep072014

La Russie, la Chine, les Etats-Unis se battent. Les travailleurs meurent dans des guerres de gazoducs et d’oléoducs.

Le rivalité entre impérialistes s’intensifie entre la classe dirigeante des E.-U. et ses deux principaux rivaux. Les patrons capitalistes de la Chine et de la Russie sont en train de consolider rapidement un bloc pour l’exploitation des gigantesques réserves de pétrole et de gaz de l’Eurasie. La lutte pour le contrôle de ces ressources stratégiques – et pour la domination économique et militaire du monde – entraînera inévitablement les guerres plus étendues auxquelles les impérialistes doivent avoir recours pour résoudre leurs différends.

Comme le souligne le journal progressiste Asia Times du premier mai 2014, « Partout en Asie, la Chine exerce une pression et sonde les alliances de l’Amérique, cherchant à desserrer les liens qui ont maintenu ces pays proche de Washington, et qui one permis aux Etats-Unis d’être le pouvoir prééminent dans la région depuis la deuxième guerre mondiale ». De plus, la Chine est devenue rapidement le pouvoir économique dominant en Afrique, dépassant les E.-U. sans avoir déboursé pour un seul soldat. Entre-temps, les E.-U. ont dépensé mille milliards de dollars et ont déployé des centaines de milliers de soldats en Afghanistan pendant 13 ans, et ont néanmoins subi une défaite importante.

Alors que les patrons, poussés par la recherche de bénéfices, intensifient leurs conflits, la classe ouvrière internationale souffre. Des millions et travailleurs et de jeunes meurent dans ces guerres. Des centaines de millions d’autres paient, en fin de compte, ces conflits sous forme de pauvreté de masse, d’incessantes réductions de salaires et de budgets gouvernementaux, de chômage de masse, de destructions de logements, de soins sanitaires inadéquats et d’impitoyables attaques racistes et sexistes.

Pour la classe ouvrière, la seule sortie de cet enfer capitaliste, c’est de renverser ce système, de saisir le pouvoir aux patrons et de les détruire par la révolution communiste. Ça, c’est le chemin que suit le Parti Progressiste du Travail. Nous organisons notre parti révolutionnaire dans plus de 25 pays afin d’éliminer le système capitaliste qui est à l’origine de tous nos problèmes.

Les dépouilles de la guerre vont aux vainqueurs.

Autrefois, les groupes états-uniens bavaient devant les bénéfices potentiels en Afghanistan. Maintenant, ils perdent les dépouilles de la guerre à la Chine et à la Russie. En 2010, quand il y avait plus de 100 000 soldats des E.-U. en Afghanistan, le U.S. Geological Survey a fait la carte des ressources minières du pays et a trouvé des gisements, principalement de cuivre, de lithium et de fer, valant plus de mille milliards de dollars. Mais, aujourd’hui, le contrat minier le plus important du pays est détenu par la Chine, une affaire à hauteur de 3,5 milliards de dollar pour l’exploitation des énormes réserves de cuivre à Mes Aynak.

Faisant référence à ce contrat et à la visite au mois de mai du président Hamid Karzai à Pékin, l’agence de presse officielle de l’Afghanistan indiqua que « Les entreprises chinoises … bénéficient d’un rapport plus positif avec les Afghans [que celles des E.-U.], ainsi leurs investissements encourent moins le risque d’être le cible d’attaques de la part des insurgés » (Khaama Press, le 19 mai 2014).

Pepe Escobar, qui critique l’impérialisme mondial pour le journal Asia Times, est allé jusqu’à déclarer (le 29 mai 2014) que :

« De plus d’une manière, la semaine dernière annonça la naissance d’un siècle eurasien … Le contrat de gaz, d’une valeur de 400 milliards de dollars, entre la Russie et la Chine a été signé … à Shanghai mercredi (complétant le contrat signé en juin 2013, pour une durée de 25 ans et qui vaut 270 milliards de dollars, entre Rosneft [le géant de gaz russe] et le CNPC de la Chine.) Puis, jeudi, la plupart des acteurs principaux se sont retrouvés au St. Petersburg International Economic Forum – la réplique russe au Davos [la réunion annuelle menée par les Etats-Unis, avec ses alliés capitalistes]. Et vendredi, le président russe Vladimir Poutine, encore auréolé de son triomphe à Shanghai, s’est adressé aux participants… St. Petersburg … a démontré clairement comment la Chine souhaite financer un ensemble de projets en Crimée, dont les eaux territoriales … qui recèlent des richesses énergétiques encore inexplorées mais énormes, sont désormais russes. Parmi les projets, la construction d’un pont vital par-dessus le détroit de Kertch pour relier la Crimée à la Russie propre, l’agrandissement des ports de la Crimée, des centrales solaires, et même la construction de zones économiques dédiées (SEZ). Moscou ne pouvait interpréter cela que comme l’approbation de Pékin de l’annexion de la Crimée. »

La réunion à St. Petersburg avait une portée décidément militariste, d’après Escobar, qui y était : « Un jour avant la signature du contrat sur le gaz entre la Russie et la Chine, le président Xi Jinping a appelé à rien de moins qu’une structure de coopération sécuritaire en Asie, dont bien sur la Russie et l’Iran feraient partie, et qui exclurait les Etats-Unis … Xi a décrit l’Otan comme un vestige de la guerre froide. »

Les dirigeants des E.-U. sont en train de perdre le contrôle du gazoduc

Encore pire pour les patrons des E.-U., le projet de gazoduc Turkmenistan-Afghanistan-Pakistan-India (TAPI) – la raison principale de l’invasion par les E.-U. de l’Afghanistan sous la présidence de George W. Bush – semble se glisser dans les mains de Moscou. Le président Bill Clinton avait lancé le projet TAPI dans les années 1990. On a désigné un consortium conduit par l’Union Oil Company de la Californie, appelée aussi Unocal (désormais une filial de Chevron), comme opérateur futur du gazoduc. Les capitalistes du pétrole aux E.-U. avaient besoin de la coopération des Talibans, qui à l’époque contrôlaient 90 % du pays – et qui cherchaient avidement la reconnaissance du gouvernement des E.-U. Mais on a arrêté brutalement les négociations sur le gazoduc en 1998, quand Oussama ben Laden, l’allié des Talibans, a réalisé des attentats contre les ambassades des E.-U. au Kenya et en Tanzanie. Clinton a proclamé que les Talibans étaient des ennemis des E.-U. Des attaques contre le territoire des E.-U. ont suivies le 11 septembre 2001, attaques contre lesquelles le DEFI avait mis en garde environ un an plus tôt.

Le gouvernement Clinton avaient constitué la U.S. Commission on National Security/21st Century, aussi connue sous le nom de Hart-Rudman Commission, en 1998. Le 31 janvier 2001, sept mois avant les attaques du 11 septembre 2001, la Commission avait publié son rapport indiquant l’orientation future de l’impérialisme des E.-U. Soulignant que les travailleurs états-uniens s’étaient opposés aux interventions à l’étranger depuis la défaite des E.-U ; lors de la guerre du Viêt-Nam dans les années 1970, le rapport argua qu’il n’y avait qu’un moyen d’obtenir leur soutien pour une guerre pour le contrôle du pétrole : une attaque contre la patrie. Voilà qu’elle s’est produite. Les patrons pouvaient mobiliser pour l’invasion de l’Afghanistan, riche en ressources, et, six mois plus tard, pour l’intervention en Irak.

Tandis que les offres ExxonMobil et Chevron pour les droits d’exploitation du TAPI sont sur la table, les groupes s’affrontent à une concurrence rude :

 « Gazprom [de la Russie] se dit intéresser par la construction du … gazoduc, en plus de son intérêt à relier, à la fin, ses gisements de gaz naturel dans la région de l’Altaï en Russie au TAPI. Au-delà de cela, on est en train de réfléchir à la construction d’un oléoduc Rosneft, voire un gazoduc Gazprom, en parallèle au TAPI. Fondamentalement, les entreprises indiennes souhaite associer la Russie en tant qu’intervenant dans le couloir énergétique qu’elles cherchent à créer entre l’Asie Centrale et l’Inde. (World Politics Review, le 10 mai 2014)

Les Etats-Unis sont en train de réduire le nombre de leurs soldats en Afghanistan de 100 000 au début à 10 000, dont 6 000 soldats des forces spéciales, plus, éventuellement, des mercenaires en sous-traitance. Si la Russie et l’Inde se lancent dans l’oléoduc conjoint de type TAPI, elles auront besoin de sécuriser le couloir avec leurs propres forces. Il pourrait en résulter un conflit direct avec des forces états-uniennes,  qui « ont abandonné plus de 90 % des 600 bases qu’elles détenaient autrefois (Wall Street Journal, le 2 juin 2014). Les E.-U. utiliseront les bases qui leur restent pour lancer des attaque par drone au Pakistan – tuant encore davantage de civils innocents.

Le fiasco d’Afghanistan versus le baratin d’Obama

Pendant tout cela, Obama essaie faiblement de présenter le fiasco afghan de l’impérialisme des E.-U. comme une pacification réussie. Le 28 mai, il a dit aux officiers nouvellement nommés, diplômés de l’école militaire de West Point, « Nous sommes en train de terminer notre guerre … vous appartenez à la première promotion depuis le 11 septembre 2001 qui pourrait ne pas être envoyée au combat en Irak ou en Afghanistan ».

Trois jours plus tard, Obama a annoncé un échange de prisonniers avec les Talibans, et la libération d’un soldat des E.-U. qui avait disparu – ou qui avait déserté – il y a cinq ans. Il a continué son baratin : « Des familles partout en Amérique partage la joie ». Triomphalement, il a envisagé une « paix durement gagné dans un Afghanistan souverain et uni ». Comme le New York Times du premier juin 2014 l’a indiqué, « le sergent Bowe Bergdahl était déjà parti pour le centre médical militaire à Landstuhl en Allemagne depuis huit heures, mais cela n’a pas empêché le ministre de défense, Chuck Hagel, de faire un tour d’honneur (au sens figuré) » autour de la base aérienne de Bagram en Afghanistan « pour célébrer la libération du dernier prisonnier de guerre américain du conflit en Afghanistan. »

L’invasion de l’Afghanistan sous Bush et Obama s’est avérée un désastre pour les travailleurs du monde. Les combats en Afghanistan depuis le 11 septembre 2001 ont tués, inutilement, au moins 8 000 soldats des E.-U. et de l’Otan, issus de la classe ouvrière, ainsi que plus de 20 000 civils afghans. On massacre encore des Afghans innocents avec des drones. Et des milliers de soldats états-uniens souffrent du syndrome du stress post-traumatique et de blessures de guerre, attendant pendant des mois, voire des années, d’être soigné par un système Veterans Administration dysfonctionnel.

L’atout des travailleurs : l’unité internationale

Aux abois et cherchant à se défendre contre l’alliance russo-chinoise qui prend forme, les dirigeants des E.-U. remueront ciel et terre pour persuader les travailleurs états-uniens de soutenir une possible guerre contre ces concurrents impérialistes. On peut s’attendre à davantage de racisme dirigé contre les Chinois aux E.-U., ainsi que des attaques contre les Musulmans partout dans le monde. Les patrons s’attaquent aux travailleurs noirs, Hispaniques, musulmans et immigrés dans un effort de diviser et d’affaiblir la classe ouvrière et de faire baisser les conditions de tous les travailleurs.

La réponse du Parti Progressiste du Travail, c’est d’organiser la classe ouvrière internationale contre les capitalistes meurtriers. Notre Parti dit : Travailleurs du monde, unissons-nous ! Abolissons toutes les frontières ! Rejoignez-nous !

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