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Notre lutte

LE PARTI PROGRESSISTE DU TRAVAIL (PPT) se bat pour détruire le capitalisme - salaire esclavage. Les patrons et leurs laquais, ils crient: "Le communisme est mort!" Toutefois, il est le capitalisme qui est le véritable échec pour des milliards de personnes dans le monde. Le capitalisme a été restauré dans l'Union soviétique et la Chine parce que le socialisme ne pas effacer de nombreux aspects du capitalisme, comme les salaires et la division du travail.

Le capitalisme conduit inévitablement à la guerre. PPT organisent les travailleurs, les étudiants et les soldats à faire de ces guerres de la révolution communiste: la lutte pour la dictature du prolétariat. Cette lutte nécessite une masse Armée rouge dirigée par le PPT communiste.

Le communisme signifie travailler collectivement pour construire une société où la distribution est basée sur les besoins. Nous allons travailler à abolir les salaires, l'argent et des bénéfices. Tout le monde va ensuite partager les avantages et les charges de la société.

Le communisme signifie l'abolition du racisme et de la notion de race.

Le communisme signifie l'abolition de la spéciale oppression des femmes travailleuses.

Le communisme signifie l'abolition des nations et du nationalisme. Un groupe de travail de classe, un seul monde, un seul parti.

Le communisme signifie la Partie conduit tous les aspects de la société. Pour ce faire, des millions de travailleurs - enfin tout le monde - doit devenir communiste organisateurs. Rejoignez-nous!

« Les meurtres racistes dévoilent le visage du fascisme états-unien | Main | La Russie, la Chine, les Etats-Unis se battent. Les travailleurs meurent dans des guerres de gazoducs et d’oléoducs. »
Sunday
Sep072014

Gaza et Ukraine sont des points de départ des guerres pétrolières des patrons

Au fur et à mesure que les capitalistes avancent vers une guerre globale plus chaude et plus étendue, ils massacrent des milliers de travailleurs à Gaza et en Ukraine. Des réserves énergétiques constituent le butin à court terme. Mais à long terme, le contrôle du Moyen Orient et de toute l’Europe sont en jeu.

Tout au long des 400 ans de l’histoire du capitalisme, la guerre est une constante. Elle est aussi une inévitabilité future. Pour les patrons, elle reste le seul moyen de résoudre leur rivalité pour la domination des ressources mondiales et pour l’exploitation des travailleurs du monde, travailleurs qui créent les bénéfices accaparées par les dirigeants.

Les guerres impérialistes ne prendront fin que lorsque la classe ouvrière internationale aura détruit le capitalisme par une révolution communiste. Nous devons créer une société gérée par et pour notre classe, sans patrons ni bénéfices. Nous devons éliminer le chômage, le racisme, le sexisme et la pauvreté de masse engendrés par le système capitaliste. C’est le but que le Parti Progressiste du Travail, révolutionnaire et communiste, s’est fixé.

Les dirigeants israéliens conspirent avec les patrons arabes.

Les atrocités sadiques perpétrées par Israël à Gaza constituent des attaques contre tous les travailleurs. En partie, elles prennent racine dans l’histoire perverse de ce pays, en particulier dans l’héritage des « Judenrats » pendant la deuxième guerre mondiale. Ces « dirigeants » juifs autoproclamés collaborèrent avec les bourreaux nazis, rédigeant des listes de Juifs à gazer dans les camps de concentration, afin de sauver l’élite juive. Comme Hannah Arendt l’a écrit dans son livre Eichmann à Jérusalem, « ce rôle des dirigeants juifs dans la destruction de leur propre peuple forme certainement le chapitre le plus sombre de toute l’histoire sombre ». Par la suite, les Judenrats sont devenus certains des fondateurs d’Israël. (Pour davantage d’informations, lisez Perfidy par Ben Hecht (1961)).

Avant et après la création d’Israël en 1948, la classe dirigeante israélienne avait élaboré une idéologie raciste et violente de la « race des seigneurs » dirigée contre les travailleurs arabes, idéologie qu’elle a répandue parmi les survivants juifs du génocide nazi. Aujourd’hui, plus de soixante ans plus tard, alors même que les dirigeants israéliens suscitent du racisme anti-arabe parmi les masses, ils travaillent main dans la main avec les dirigeants arabes, en particulier en Egypte et en Arabie saoudite, saturée de pétrole :

« L’ancien ministre de défense israélien Shaul Mofaz a surpris le présentateur de Canal 10 [télévision israélienne] quand il a dit … que des financements saoudiens et émiratis devraient être employés pour reconstruire Gaza, lorsque le Hamas aura été rendu inoffensif ». (Huffington Post, le 20 juillet 2014)

Selon Amos Gilad, responsable du service des relations politiques et militaires du ministère de défense israélien, « Tout est secret, rien n’est publique. Mais notre coopération sécuritaire avec l’Egypte et les Etats du Golfe est unique. Ceci est la meilleure période de sécurité et de relations diplomatiques avec l’Arabe ». Le Huffington Post a ajouté que les responsables de renseignements israéliens et saoudiens se rencontrent régulièrement :

« Pourquoi l’Arabie saoudite et Israël sont-ils des associés si confortables ? … Ils ont des ennemis ou des rivaux en commun – l’Iran, la Turquie, le Qatar, le Hamas à Gaza et les Frères musulmans. Et ils ont aussi des alliés en commun – les complexes militaro-industriels britanniques et états-uniens ». (le 20 juillet 2014)

Sous capitalisme les dirigeants emploient la classe ouvrière pour se battre dans leurs guerres. En même temps, quand cela leur convient, les capitalistes coopèrent afin de garantir leurs intérêts à long terme, d’une manière semblable aux réunions en Suisse tenues par les banquiers allemands et états-uniens pendant la deuxième guerre mondiale, où ils comploter les attaques qu’ils allaient lancer contre l’Union Soviétique après la guerre.

Hamas, les autres patrons meurtriers.

Les crimes de guerre israéliens sont incités par la rivalité entre les impérialistes pour s’accaparer des richesses en hydrocarbures du Moyen Orient.  Cela est vrai aussi du positionnement cynique de Hamas, qui jette des travailleurs arabes en pâture aux militaires meurtriers israéliens. Depuis toujours, les leaders corrompus de l’organisation ont brutalisé et exploité les travailleurs de Gaza.

Après la chute de Morsi en Egypte, Hamas a mis fin à sa rupture, qui durait depuis 10 ans, avec l’Iran, dont les ayatollahs, riches en pétrole, sont courtisés par la Russie et la Chine. Tandis qu’Israël continue à engranger annuellement 3,15 milliards de dollars en aide militaire états-unienne, sa nouvelle alliance avec l’Arabie saoudite et avec l’Egypte pourrait très bien avoir l’Iran (et l’ISIS) comme prochain cible. Ceci entrerait en conflit avec la politique des Etats-Unis de négociations avec l’Iran.

Donc, l’enjeu de la lutte à Gaza n’est pas vraiment une bande de terre pauvre et bloquée qu’Israël a transformée en une prison à ciel ouvert pour des Arabes, dans le style de l’apartheid. Il s’agit du grand prix de l’impérialisme, les milliards de barils de pétrole gisant sous la péninsule saoudienne. Aujourd’hui, ce pétrole est sous le contrôle des patrons états-uniens. L’axe Chine-Russie-Iran veut le contrôler demain. On estime aussi qu’il y du gaz naturel qui vaut 4 milliards de dollars sous Gaza, assez pour satisfaire les besoins d’Israël pour 40 ans (The Guardian, le 9 juillet 2014).

Récemment, le groupe de réflexion Brookings Institution a qualifié le conflit au Moyen Orient comme « une guerre froide où l’Iran et l’Arabie saoudite jouent les rôles principaux ». Bien que Brookings ait évité d’évoquer les superpuissances impérialistes, la référence à la rivalité historique entre les Etats-Unis et l’Union Soviétique était limpide. Gaza est an aspect chaud de cette guerre froide.

L’Ukraine, un autre point de départ de guerre impérialiste.

Quand le vol 17 de Malaysia Airlines a été descendu le 17 juillet en Ukraine orientale, entraînant la mort de 298 civiles innocents, la lutte acharnée impérialiste est entrée dans une phase plus dangereuse. (Peu importe qui porte la responsabilité, cet incident est très semblable à l’atrocité de 1988, quand un porte-avions états-unien a détruit un vol civil iranien transportant 290 personnes). Les séparatistes en Ukraine orientale, fournis par le Kremlin, font preuve d’une cruauté impitoyable égale à celle des machines de guerre états-uniennes ou israéliennes. Les Ukrainiens fascistes et les séparatistes, tous les deux, traitent des centaines de milliers de travailleurs comme des moins que rien. La tactique de plus en plus létale employée en Ukraine est un reflet de l’importance croissante de l’enjeu géopolitique de ce conflit.

Jetons un coup d’œil à Burisma Holdings, dont le siège social est à Londres. C’est une entreprise de gaz qui est peu connue mais qui entretient de bonnes relations. Cette entreprise nous aide à comprendre l’intérêt que les Etats-Unis et leurs alliés portent à l’Ukraine. Sur son site, Burisma fait remarquer qu’à présent, l’Ukraine reçoit « presque tout son gaz naturel de l’entreprise russe, Gazprom ». Burisma vise à briser cette mainmise : « Toute la production de Burisma se vend à des clients industriels en Ukraine ».

Les gisements de pétrole de Burisma se trouvent dans la région Dniepr-Donets de l’Ukraine orientale and dans les bassins des Carpates et de la Crimée, et elle espère dédoubler sa production quotidienne de 10.000 barils d’ici deux ans. Pour ce faire, il faudrait une action militaire de l’Ukraine, avec le soutien des Etats-Unis, pour chasser la Russie de la Crimée et pour arrêter le tir de missiles à partir de Donets par les protégés de la Russie.

Le conseil d’administration de Burisma compte trois membres : Aleksander Kwasniewski, Devon Archer et Hunter Biden, fils du vice-président des E.-U., Joe Biden. Kwasniewski était le président de la Pologne de 1995 à 2005 ; à l’époque, il a fortement soutenu l’expansion de l’Otan et les différentes « révolutions de couleur » antirusses en Géorgie, en Ukraine, au Kirghizistan  et en Belarus, financées par la personnalité « progressiste » de la classe dirigeante états-unienne George Soros. Tout comme l’ancien chancelier allemand Gerhardt Schroeder (récemment membre du conseil d’administration de Gazprom (le géant de gaz naturel contrôlé par le gouvernement russe), Kwasniewski s’est muté de commandant en chef en baron de gaz.

Le fils Biden fortement impliqué dans des complots de l’Otan

Les impérialistes états-uniens craignent grandement que Poutine, reconstructeur d’empire, puisse cibler d’autres états de l’Otan, favorables aux E-U mais frontaliers de la Russie. Hunter Biden dirige ou conseille deux groupes de réflexion qui planifient des guerres et sont financés par le capital financier. Ce sont le Center for National Policy et le Center for Strategic and International Studies (CSIS). Le 24 juillet, le CSIS a publié “Responding to Putin’s Plan Post-Crimea” (« La réponse au plan de Poutine après la Crimée »), qui a exprimé une préoccupation : la fin de la guerre froide a amené l’Otan à ne plus maintenir des forces conventionnelles « ou le déploiement de forces suffisantes pour contrer une invasion russe ».

C’est dans ce contexte, d’après le CSIS, que Washington doit s’efforcer « d’envoyer un message puissant qui souligne l’engagement sécuritaire des E.-U. envers ses alliés de l’Otan, plus spécifiquement, son engagement à propos d’une force de dissuasion nucléaire étendue ». Jusqu’alors, cependant, les forces conventionnelles de Poutine semblent l’emporter.

Les Etats-Unis auront besoin de mobiliser chez eux – et auront besoin de gagner le soutien d’une classe ouvrière états-unienne qui en a marre de la guerre et qui s’oppose à la conscription militaire – afin d’égaler le nombre se soldats russes sur le sol européen. Sinon, les patrons états-uniens seront incités à employer des armes nucléaires afin de maintenir la Russie et la Chine à distance.

En tant que membre du conseil d’administration du Heinz Family Office, Devon Archer, de Burisma, protège les plusieurs millions de dollars de John Kerry, le secrétaire d’Etat des Etats-Unis. Kerry s’est marié à une héritière de la H.J. Heinz Company. Puisque la fortune de Burisma est investie stratégiquement dans les réserves de gaz en Ukraine, ce n’est guère étonnant que Kerry soit devenu si émotionnel quand il a tenu Poutine responsable du crash de l’avion malaisien. Archer était le conseiller principal de Kerry pendant la campagne présidentielle de ce dernier en 2004 – campagne électorale dont l’un des slogans était un appel au service national – une astuce pour le rétablissement de la conscription militaire.

Le butin énergétique, la conquête de territoires, et l’intensification de la lutte impérialiste sont tous entremêlés en Ukraine. Le général Matin Dempsey, le patron des armées états-uniennes, a utilisé le New York Times  le 2 juillet 2014 pour évoquer, d’une manière assez explicite, le pas pris vers une troisième guerre mondiale :

« Vous avez un gouvernement russe qui a pris une décision délibérée d’employer la force militaire au sein d’une autre nation souveraine afin d’atteindre ses buts. De toute évidence, les Russes ont décidé de s’affirmer différemment,  non seulement en Europe orientale, mais en Europe globalement, et vis-à-vis des Etats-Unis ».

L’internationalisme vaincra le nationalisme.

Les travailleurs à Gaza, en Palestine, en Israël, en Russie, aux Etats-Unis et en Ukraine n’ont aucun enjeu à défendre dans la lutte des patrons pour le pétrole et la domination mondiale. Peu importe quel groupe de patrons gagne, il ne nous offrira que la mort et l’exploitation. Même aujourd’hui, sans le socle d’un mouvement de masse mené par des communistes, il existe des poches de résistance aux dirigeants capitalistes. Des milliers d’Israéliens ont manifesté contre l’invasion israélienne de Gaza, et des dizaines de milliers ont manifesté dans d’autres pays. Plus de 50 soldats israéliens ont manifesté contre la guerre et ont refuser de se battre.

Cette résistance est la raison pourquoi les dirigeants capitalistes ont besoin du nationalisme. Le nationalisme est leur arme principale pour diviser et pour affaiblir notre classe et pour miner notre résistance. Le nationalisme pousse les travailleurs à soutenir des groupes de patrons. Le nationalisme est une idéologie réactionnaire et mortelle.

En Israël-Palestine, les capitalistes crée une dispute bidonne. Un Etat ou deux Etats ? Peu importe qui gagne, les travailleurs, et en Israël, et en Palestine, seront exploités par le capitalisme. Cette question ne peut être résolue que par une révolution communiste. Sous le communisme, il n’y aura qu’un Etat, celui des travailleurs. Le nationalisme des patrons sera écrasé par l’internationalisme des travailleurs. La seule fidélité des travailleurs sera envers notre classe. Nous enverrons l’infernal système capitaliste et sa classe dirigeante à la poubelle de l’Histoire.

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