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Notre lutte

LE PARTI PROGRESSISTE DU TRAVAIL (PPT) se bat pour détruire le capitalisme - salaire esclavage. Les patrons et leurs laquais, ils crient: "Le communisme est mort!" Toutefois, il est le capitalisme qui est le véritable échec pour des milliards de personnes dans le monde. Le capitalisme a été restauré dans l'Union soviétique et la Chine parce que le socialisme ne pas effacer de nombreux aspects du capitalisme, comme les salaires et la division du travail.

Le capitalisme conduit inévitablement à la guerre. PPT organisent les travailleurs, les étudiants et les soldats à faire de ces guerres de la révolution communiste: la lutte pour la dictature du prolétariat. Cette lutte nécessite une masse Armée rouge dirigée par le PPT communiste.

Le communisme signifie travailler collectivement pour construire une société où la distribution est basée sur les besoins. Nous allons travailler à abolir les salaires, l'argent et des bénéfices. Tout le monde va ensuite partager les avantages et les charges de la société.

Le communisme signifie l'abolition du racisme et de la notion de race.

Le communisme signifie l'abolition de la spéciale oppression des femmes travailleuses.

Le communisme signifie l'abolition des nations et du nationalisme. Un groupe de travail de classe, un seul monde, un seul parti.

Le communisme signifie la Partie conduit tous les aspects de la société. Pour ce faire, des millions de travailleurs - enfin tout le monde - doit devenir communiste organisateurs. Rejoignez-nous!

« A la mémoire du camarade Steve Carl | Main | Le premier mai signifie : défier les projets des patrons pour une guerre nucléaire »
Sunday
Jun012014

De l’Ukraine Jusqu’en Irak… Les Impérialistes Préparent la Guerre

En 2014, des millions de travailleurs partout dans le monde ont célébré le premier mai, le jour de fête international de la classe ouvrière dont l’origine se trouve dans les toutes premières luttes pour le communisme, il y a plus d’un siècle. Le Parti Progressiste du Travail poursuit cette tradition dans plus de vingt pays sur les cinq continents. Malgré les efforts faits par les patrons pour enterrer cette tradition sous une vague de nationalisme et d’impérialisme, les millions de manifestants du premier mai en 2014 ont mis en avance leurs exigences anticapitalistes. Ils ont démontré la capacité de la classe ouvrière de s’organiser pour la révolution communiste.
 
La guerre est une « bonne » chose – pour les patrons.
 
Entre-temps, les patrons proclament avec insistance que la guerre est une bonne chose. Le 25 avril, le journal ultra-impérialiste Washington Post a publié une tribune libre titrée « A la longue, les guerres nous procurent plus de sécurité et nous enrichissent ». Au cours de dix millénaires de conflit, selon l’article, « l’humanité a créé des sociétés élargies et mieux organisées qui ont réduit le risque que leurs membres mourront d’une mort violente. Ces sociétés mieux organisées ont aussi créé les conditions pour une amélioration du niveau de vie et pour une croissance économique. Non seulement les guerres nous ont procuré une plus grande sécurité, mais elles nous ont enrichis, aussi ».
 
Mais qui est ce « nous » ? Le groupe qui s’enrichit par la guerre est la petite classe capitaliste de profiteurs, pas les milliards de personnes qui, aujourd’hui, doivent lutter pour survivre avec un ou deux dollars par jour. Et qui bénéficie de plus de sécurité ? Pas les 16 millions morts pendant la première guerre mondiale. Pas les plus de 60 millions morts pendant la deuxième guerre mondiale. Pas les dizaines de millions de plus, massacrés dans des guerres par procuration depuis 1945.
 
Les dirigeants, fous d’armes nucléaires ?
 
Le bellicisme de la classe dirigeante se voit le plus clairement dans le flamboiement de tension entre Washington et Moscou en Ukraine et au-delà. Les forces favorables à la Russie sont en train d’élargir la zone de combats contre le gouvernement de Kiev, soutenu par les Etats-Unis. Des soldats des E-U sont en position pour défendre ce qui pourrait être le prochain cible de Poutine, les pays baltes – et pour créer un « fil de détente » pour le déclenchement d’une possible guerre nucléaire. C’est que Barack Obama a renouvelé la doctrine à enjeu élevé prônée par l’Otan pendant la guerre froide au milieu du vingtième siècle (voir CHALLENGE, le 7 avril). Pendant la guerre froide de 1947 à 1991, les Etats-Unis ont posté des centaines de milliers de soldats le long de la sphère d’influence européenne de l’Union Soviétique. Tout conflit aurait pu servir à justifier des représailles massives de la part des E.-U. Aujourd’hui, Obama suit un cap semblable contre les impérialistes russes, qui figurent parmi les principaux concurrents des dirigeants états-uniens pour des bénéfices. Le 26 avril, la présidente de la Lituanie, Dalia Grybauskaitė, a répété ce scenario de fil de détente lorsqu’elle a salué l’arrivée de 150 parachutistes états-uniens : « Les nombres n’ont pas d’importance. Si l’on fait mal à un seul de nos invités, ce signifierait un affrontement direct, non seulement avec la Lituanie, mais aussi avec les Etats-Unis d’Amérique » (Reuters, le 26 avril 2014).
 
Le 2 mai, d’après le New York Times, « 45 personnes sont mortes dans des combats de rue entre groupes pro-russes et pro-ukrainiens … à Odessa, très loin à l’ouest de la région agitée de l’Est ». En tant que porte-parole principal de la classe dirigeante des E.-U., le New York Times a exprimé son angoisse que cette violence  ne représente « une mesure de combien les événements échappent au contrôle des autorités ». CNN (le 4 mai 2014) a ajouté : « Cette agitation soulève le perspective d’une plus grande implication de la Russie, que ce soit en saisissant pacifiquement toute la région ou une partie de la région, comme en Crimée, ou dans le cadre d’un conflit militaire généralisé ».
 
L’idée de perdre leur influence en Ukraine – qui est traversée par les gazoducs et les oléoducs russes vers l’Ouest – terrifie les patrons des E.-U., ainsi que la menace proférée par Poutine de « libérer » les Russes ethniques en s’accaparant d’autres pays, anciens membres du bloc soviétique. A l’encontre de l’Ukraine, ces nations appartiennent maintenant à l’Otan, dirigée par les E.-U., ce qui fait monter encore plus les enjeux. (Pour l’origine et le rôle de l’Otan, voir Challenge, le 7 avril).
 
intensification de la guerre pétrolière.
 
Les capitalistes états-uniens et russes se préparent également au combat au Moyen orient. D’après un article publié le premier mai par la BBC, « Iraq : un champ de bataille par procuration dans une guerre régionale », le nombre de tueries « sectaires » a triplé sur un an. La BBC a attribué cette escalade à une lutte entre l’Iran et l’Arabie saoudite pour la domination du Golfe persique : « Des officiels chiites accusent ouvertement l’Arabie saoudite du financement d’extrémistes sunnites dans la région, tandis que les sunnites irakiens accusent souvent le gouvernement de Nouri al-Maliki de pratiquer des coups de force pour aider l’Iran à réaliser ses ambitions dans la région ». Mais cela n’est que ce qui se passe en surface. Derrière les membres de la famille royale d’Arabie saoudite et derrière les ayatollahs de l’Iran, il y a la concurrence entre ExxonMobil et Lukoil (entreprise russe) pour la domination des réserves pétrolières de l’Irak. Les affaires d’Exxon avec l’Arabie saoudite représentent les deals les plus importants de l’histoire du capitalisme. Alors, ce n’est guère surprenant que la plus grande vente d’armes de toute l’histoire, en cours maintenant, associe les dirigeants des E-U et les dirigeants saoudiens. D’un autre côté, « les dirigeants actuels de l’Iran se sentent de plus en plus à l’aise avec les positions antioccidentales et anti-américaines du président Vladimir V. Poutine », et cela se voit dans un deal sur l’énergie entre la Russie et l’Iran à hauteur de 10 milliards de dollars (New York Times, le 29 avril 2014).
 
Les leaders des sectes en Irak, qui se font la guerre et qui sont financés, soit par les Saoudiens, soit par les Iraniens, ont leurs propres projets, alimentés par le pétrole, et qui vont du parrainage des emplois au partage des revenus. Mais les forces impérialistes qui les soutiennent sont imbriquées dans une lutte plus grande pour obtenir un butin bien plus important. « Au milieu du mois de mars, le géant pétrolier russe, Lukoil, a célébré le lancement de West Qurna-2. Le champ pétrolifère irakien … est très probablement le plus grand champ non-exploité du monde, avec des gisements de pétrole récupérable que l’on croit avoisiner les 20 milliards de barils » (Forbes, le 3 mai 2014).
 
Les victimes : 5 millions d’Irakiens
 
Les industriels du pétrole russes ont réalisé cette incursion critique sans tirer un coup dans l’une ou l’autre des guerres menées en Irak par les E.-U. Mais l’intimité de Maliki avec l’Iran et la Russie pousse Exxon – pour qui quatre présidents des E.-U. ont tué ou transformé en réfugiés cinq millions d’Irakiens – à déstabiliser son régime. A la consternation des deux dirigeants, Maliki et Poutine, Exxon est en train de violer les décrets de Bagdad : Exxon est en train de forer dans la région renégate kurde de l’Irak et d’exporter du pétrole brut.
 
Tandis que les dirigeants des E.-U. cherchent à maintenir leur contrôle du pétrole du Moyen Orient, afin de contenir leurs rivaux impérialistes, ils accélèrent aussi leur opération pour se garantir des réserves énergétiques aux E.-U., en vue de la probabilité croissante d’une guerre transocéanique. La Brookings Institution, un groupe de réflexion impérialiste, fait l’éloge de la prévoyance de l’industrie énergétique des E.-U. « qui consomme davantage de pétrole produit aux E.-U. et se tourne vers des sources d’approvisionnement dans son propre pré carré, notamment au Canada, au Venezuela et au Mexique. Les réserves brésiliennes, estimées d’être parmi les plus grandes du monde, pourraient renforcer cette tendance radicalement ». (“Fueling a New Disorder? The New Geopolitical and Security Consequences of Energy,” Brookings, mars 2014). D’ailleurs, « le gouvernement fédéral établira ses premiers sites de stockage d’essence près du port de New York et en Nouvelle-Angleterre. Pris ensemble, les sites contiendront environ un million de barils d’essence … le combustible est censé être tenu en réserve au cas où un autre désastre entrave les stocks de combustible dans la région ». Ceci constitue du langage codé pour évoquer un conflit mondial entre puissances impérialistes.
 
L’atout gagnant des travailleurs : la lutte pour le communisme
 
L’obstacle vital devant les patrons, c’est le refus de la part de la classe ouvrière à travers le monde à servir de chair à canon dans le prochain bain de sang des dirigeants. Aujourd’hui, les travailleurs en Ukraine et en Russie sont d’une importance primordiale. Mais notre résistance doit inclure des travailleurs sur chaque continent, des travailleurs qui déjà sont en train de résister aux ravages du capitalisme. La lutte de classe fait rage partout dans le monde, depuis les travailleurs en Chine qui font grève contre les exploiteurs de Nike aux travailleurs du textile au Bangladesh qui luttent contre les usines hasardeuses des patrons, aux travailleurs en France, en Espagne et en Grèce qui s’opposent à l’imposition de l’austérité par le capitalisme international, aux étudiants et aux travailleurs de Haïti qui refusent d’accepter le fascisme que leur imposent les dirigeants des E.-U. ainsi que leurs laquais haïtiens, aux habitants des bidonvilles du Brésil qui défendent leurs chez soi contre les flics, aux élèves, enseignants et travailleurs des villes des E.U. qui résistent aux attaques racistes dans leurs écoles et leurs lieux de travail – tout cela indique que la classe ouvrière n’acceptera pas les assauts de la classe dirigeante sans se battre et continueront à se rebeller contre les attaques de celle-ci.
 
Nous devons transformer le conflit entre les impérialistes en guerre de classe contre le système capitaliste des patrons. Il faut renverser le capitalisme et le remplacer par une société communiste – une société de travailleurs gérée par et pour la classe ouvrière.
 

Pour réaliser ce but, le leadership et la croissance du révolutionnaire Parti Progressiste du Travail sont nécessaires. En tant que communistes, nous devons nous dévouer à diriger les travailleurs du monde pour enterrer le système capitaliste, la cause de tous les problèmes dont souffre notre classe. Rejoignez-nous !

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