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Notre lutte

LE PARTI PROGRESSISTE DU TRAVAIL (PPT) se bat pour détruire le capitalisme - salaire esclavage. Les patrons et leurs laquais, ils crient: "Le communisme est mort!" Toutefois, il est le capitalisme qui est le véritable échec pour des milliards de personnes dans le monde. Le capitalisme a été restauré dans l'Union soviétique et la Chine parce que le socialisme ne pas effacer de nombreux aspects du capitalisme, comme les salaires et la division du travail.

Le capitalisme conduit inévitablement à la guerre. PPT organisent les travailleurs, les étudiants et les soldats à faire de ces guerres de la révolution communiste: la lutte pour la dictature du prolétariat. Cette lutte nécessite une masse Armée rouge dirigée par le PPT communiste.

Le communisme signifie travailler collectivement pour construire une société où la distribution est basée sur les besoins. Nous allons travailler à abolir les salaires, l'argent et des bénéfices. Tout le monde va ensuite partager les avantages et les charges de la société.

Le communisme signifie l'abolition du racisme et de la notion de race.

Le communisme signifie l'abolition de la spéciale oppression des femmes travailleuses.

Le communisme signifie l'abolition des nations et du nationalisme. Un groupe de travail de classe, un seul monde, un seul parti.

Le communisme signifie la Partie conduit tous les aspects de la société. Pour ce faire, des millions de travailleurs - enfin tout le monde - doit devenir communiste organisateurs. Rejoignez-nous!

« De l’Ukraine Jusqu’en Irak… Les Impérialistes Préparent la Guerre | Main | Les fascistes français suscitent un racisme contre les musulmans. »
Sunday
May042014

Le premier mai signifie : défier les projets des patrons pour une guerre nucléaire

Nous manifestons aujourd'hui pour célébrer la grande fête de la classe ouvrière internationale, le premier mai. Nous nous unissons pour construire un mouvement mondial mené par le Parti Progressiste du Travail, afin d’ériger une société organisée par et pour les travailleurs. Des organismes du PLP dans plus d’une vingtaine de pays se consacrent à défier les rivaux impérialistes à travers le monde, alors qu’ils se battent pour le contrôle des ressources de la terre – surtout le pétrole et le gaz – et pour le droit d’exploiter notre classe. Nous, les travailleurs, nous produisons tout ce qui a de valeur ; les patrons volent la valeur de notre travail pour réaliser leurs bénéfices, l’élément vital du capitalisme.

Inévitablement, les principales puissances impérialistes – et en particulier les dirigeants des Etats-Unis, de la Russie et de la Chine – résoudront leur rivalité croissante dans une guerre majeure, exactement comme l’ont fait les impérialistes dans les Première et Seconde Guerres Mondiales. Ils se serviront des travailleurs du monde comme chair à canon pour tuer les travailleurs des patrons du camp opposé. Pour eux, il est essentiel que notre classe choisisse l’un ou l’autre camp nationaliste.

Mais nous n’avons aucun intérêt dans ces luttes dévastatrices pour des bénéfices. Nous nous opposons à tous les patrons. Nous devons transformer leurs guerres impérialistes en une guerre de classe pour nos intérêts. Nous devons organiser une révolution pour ensevelir le capitalisme une bonne fois pour toutes.

Les oligarques états-uniens contre les oligarques russes

A présent, la pointe de cette rivalité entre impérialistes oppose les patrons d’ExxonMobil et de JPMorgan Chase, représenté par le guerrier en chef, Barack Obama, aux patrons russes menés par Vladimir Poutine – dictateur contre dictateur, oligarques contre oligarques. Pour contrer la visée de Poutine – la création d’un empire à partir des anciennes républiques de l’Union soviétique –, Obama suit une politique de nouvelle guerre froide, potentiellement catastrophique, politique qui est soutenue par les plus puissants parmi les capitalistes états-uniens.

La nouvelle guerre froide d’Obama est une combinaison de pressions économiques (renforcées par le poids des découvertes récentes de pétrole et de gaz en Amérique du Nord) et d’un rappel appuyé de la supériorité états-unienne en armes nucléaires et du fait que les Etats-Unis n’hésiteront pas à les employer. Pour notre classe, l’enjeu ne pourrait être plus important. Au cours de la première guerre froide, les dirigeants des E.-U. ont massacré trois millions de travailleurs et de paysans afin de limiter l’influence soviétique (puis chinoise) au Viêt-Nam. Lors d’impasses comme la Crise des missiles de Cuba, la stratégie militaire du bord de l’abîme pratiquée par les E.-U. et l’Union soviétique a mis en péril la vie de centaines de millions de personnes.

Le 16 avril, Richard Haass, président du groupe de réflexion Council on Foreign Relations (CFR), a écrit que « La stratégie nécessaire pour résister aux efforts de Poutine pour étendre l’influence de la Russie en dehors de ses frontières – et pour déclencher des changements au-dedans – ressemble plus que toute autre chose à la doctrine d’endiguement qui a déterminé la politique occidentale pendant les quatre décennies de la guerre froide » (site Internet du CFR). Le CFR a été créé par les géants de l’industrie et de la finance aux Etats-Unis : JPMorgan Chase, Citigroup, ExxonMobil et Chevron. David Rockefeller, depuis longtemps le dirigeant de l’aile capital financier de la classe dirigeante des E.-U., en est le président honoraire. 

Dans l’intérêt des ces super-impérialistes, Haass a demandé à Obama d’imposer des « sanctions plus dures » qui « ciblent les institutions financières russes » et « d’affaiblir l’emprise russe sur l’approvisionnement en énergie de l’Ukraine et d’une grande partie de l’Europe occidentale » par le biais des exportations états-uniennes de gaz et de pétrole. De façon inquiétante, il a aussi demandé à Obama « d’accroitre … la présence américaine dans des pays stratégiques de l’Otan. »

Traverser les frontières de l’Otan, lâcher des bombes atomiques

Le lendemain, le CFR a rendu le message mortel de Haass plus clair avec un article, « l’Otan après la Crimée », par Michael O’Hanlon, conseiller du Pentagone et membre de la progressiste Brookings Institution. L’article appelle à poster de 3.000 à 7.000 soldats états-uniens en Lettonie, en Estonie et en Lituanie afin de créer « un fil de détente le long de la frontière russe ».  D’après la doctrine officielle de l’Otan, l’expression « fil de détente » a une signification nucléaire. En clair : Si des troupes soviétiques traversaient la frontière de l’Otan, les dirigeants états-uniens riposteraient en lâchant des bombes nucléaires sur des villes russes.

Le scénario du « fil de détente » se base sur un grand mensonge qui représente une invasion russe avec des armes conventionnelles comme l’initiateur d’une guerre nucléaire. « Vous nous avez obligés à le faire », rétorqueront les Etats-Unis. Mais en fait, « fil détente » est un euphémisme pour la position redoutée de Washington sur une première frappe – l’emploi d’armes nucléaires pour détruire la capacité de riposte d’un ennemi. (Les patrons états-uniens sont les seuls à avoir jamais employé la bombe nucléaire.) La stratégie du « fil de détente » a déterminé la planification de l’Otan de 1957 à 1968, à l’époque où l’Alliance, dominée par les E.-U., avait davantage de bombes que le bloc soviétique, mais moins de troupes et de chars à proximité des probables zones de bataille. Les seigneurs de guerre des E-U perçoivent un déséquilibre semblable aujourd’hui, alors ils ressortent un document de l’Otan, appelé MC 14/2.

L’histoire de ce document est tracée dans un rapport soumis au Congrès par le ministère de la Défense en 1975. : « La riposte dite ‘fil de détente’ [a été] dévelopée dans le Document du Comité Militaire 14/2 pendant la période de la supériorité nucléaire incontestée des E.-U. MC 14/2 souligna la dissuasion  par la menace d’une riposte massive avec des armes nucléaires au lieu de l’emploi de grandes forces conventionnelles [menées par les E.-U.] ».

L’originel ultimatum du fil de détente de MC 14/2, qu’Obama et les médias progressistes remettent à la mode, s’expose comme suit : 

Les éléments principaux de la dissuasion sont des forces suffisantes, à la fois nucléaires et d’autres forces prêtes au combat, et la détermination évidente de riposter contre tout agresseur avec toutes les forces à notre disposition, dont les armes nucléaires, que la défense de l’Otan nécessiterait.

Le 16 avril, juste avant que Haass et O’Hanlon ne promeuvent la diplomatie de la canonnière nucléaire, la Washington Poste, un organe de presse lié étroitement aux patrons progressistes des E.-U., qui penchent pour une guerre, a publié un tribune libre écrit par un laquais des impérialistes, James Jeffrey. Jeffrey a servi MobilExxon en tant qu’ambassadeur des E.-U. en Iraq de 2010 à 2012, puis a été engagé directement par l’entreprise énergétique. Il a défendu avec force le droit affirmé par Exxon d’extraire du pétrole des régions amèrement déchirées du pays, même si ces actions ont un effet déstabilisant sur la fragile nation (Reuters, le 8 février 2013). Dans l’article publié dans la Poste, Jeffrey a salué la perspective de l’emploi d’un « fil de détente » renouvelé pour tenir tête à la Russie avec la menace des armes nucléaires – et même de la reprise du territoire saisi par Poutine. Il a écrit :

Des exemples de l’emploi efficace d’un « fil de détente » constitué par des forces terrestres remontent à la brigade états-unienne postée à Berlin pendant la guerre froide. La meilleure façon d’envoyer un message dur à Poutine et éventuellement de détourner une campagne russe contre les états de l’Otan les plus vulnérables, c’est d’appuyer notre engagement vis-à-vis de la sainteté du territoire de l’Otan avec des troupes terrestres, le seul déploiement militaire qui peut rendre sans équivoque un tel engagement

Il faut admettre que le gouvernement a envoyé des avions de combat en Pologne et aux pays baltes, afin de renforces les patrouilles et les exercices des chasseurs de l’Otan. Mais ces déploiements, tout comme les navires stationnés temporairement dans la Mer Noire, comportent des faiblesses inhérentes en tant que signaux politiques. Ils ne peuvent pas tenir le sol – l’arbitre final de tout calcul militaire – et ils peuvent être retirés sans problème si la situation devient difficile. Des troupes, même en nombre limité, signalent un message beaucoup plus puissant. Plus difficiles à retirer, une fois déployées, elles peuvent rendre explicite le sérieux des Etats-Unis lorsqu’il s’agit de défendre les frontières orientales de l’Otan.

Les grands capitalistes saluent l’effort récent de Barack Obama dans la crise de l’Ukraine, comme témoigne le principal organe progressiste des patrons : « Alors même que la crise de l’Ukraine continue à se montrer difficile à résoudre, le président Obama et son équipe chargée de la sécurité nationale regardent au-delà du conflit immédiat afin de forger une nouvelle approche à long terme envers la Russie, une approche qui applique une version mise à jour de la stratégie élaborée lors de la guerre froide : l’endiguement ». (New York Times, le 20 avril 2014). Il y a 50 ans, l’ « endiguement » pratiqué par les capitalistes états-uniens comportait explicitement la menace d’un holocauste nucléaire. C’est encore le cas aujourd’hui.

Le problème pour les dirigeants états-uniens, c’est qu’ils sont encore loin de la mobilisation militaire dont ils ont besoin pour un affrontement décisif avec leurs rivaux, la Russie et la Chine. La classe ouvrière des E.-U. se tient contre la guerre, surtout après l’Irak et l’Afghanistan. Les travailleurs des E.-U. sont assaillis par un chômage de masse de caractère raciste, par des soins médicaux chers et insuffisants, par des attaques racistes de la part des flics des patrons, par l’augmentation de la pauvreté et par l’emprisonnement de masse, aussi de caractère raciste, surtout des travailleurs et des jeunes afro-américains et hispaniques. Poutine et ses potes capitalistes sont confrontés à un problème semblable, les travailleurs russes étant de plus en plus désenchantés au fur et à mesure que l’économie du pays souffre du conflit sur l’Ukraine.

La destruction du capitalisme, le système qui engendre ces problèmes, est la seule réponse pour les travailleurs aux E.-U., en Russie et partout dans le monde. La réalisation de cet objectif dépend du développement d’un parti révolutionnaire capable de mener et guider la classe ouvrière par des idées communistes. C’est la raison d’être du Parti Progressiste du Travail. Adhérez au PLP et luttez pour ensevelir les patrons et leur système raciste et sexiste, dont le moteur est la guerre.

La guerre froide était assez chaude.

L’ancienne guerre froide a commencé en 1946, tout de suite après la deuxième guerre mondiale (alors que les Etats-Unis et l’Union soviétique avaient été alliés). Les dirigeants états-uniens s’étaient rendu compte que l’Union soviétique, alors socialiste, menée par le Parti bolchevique, n’étaient pas seulement la force principale qui avait vaincu l’Allemagne nazie d’Hitler. L’U.R.R.S. a fourni l’inspiration à des dizaines de millions de travailleurs en Asie, en Afrique et en Amérique latine d’essayer de se libérer des impérialistes colonialistes des E.-U., de la Grande Bretagne et de la France. Dès 1949, le Parti communiste chinois avait mené une révolution et avait émancipé des centaines de millions de travailleurs et de paysans.

Les dirigeants des E.-U. s’étaient tournés vers une politique d’ « endiguement » pour contenir l’Union soviétique et pour détruire les mouvements pour la libération et contre le colonialisme que l’U.R.S.S. soutenait. C’est ainsi que la guerre froide est née. Elle était « froide » dans ce sens : aucun des deux partis ne semblait prêt à employer la nouvelle bombe atomique pour se détruire mutuellement, malgré l’absence de réticence de la part de la classe dirigeante des E.-U. à l’employer pour l’oblitération des villes japonaises de Hiroshima et de Nagasaki, tuant 250.000 travailleurs en 1945, au moment où ils étaient seuls à détenir la bombe atomique.

Néanmoins, la guerre froide n’était jamais une période de paix. D’innombrables « petites » guerres ont éclaté. En 1950, les dirigeants des E.-U. se sont battus contre l’Union soviétique et la Chine pendant la guerre de Corée, qui a duré trois ans. Les patrons états-uniens ont envahi ou ont aider à renverser des gouvernements au Guatemala, en République Dominicaine, à Grenada et au Chili, parmi beaucoup d’autres pays. Mais on est arrivé à un tournant au Viêt-Nam, d’où les forces états-uniennes ont été chassées, vaincues.

Dès la fin des années 1960, l’Union soviétique avait commencé à retomber dans un capitalisme complet. Les graines de cette régression se trouvaient dans le maintien d’aspects du système capitaliste, en particulier un système de salaires qui a créé des niveaux de privilèges au sein de la classe ouvrière. A terme, un nouveau système de classes sociales s’est développé en U.R.S.S. Le soutien aux mouvements pour la libération nationale et contre le colonialisme a dégénéré en une opération impérialiste pour l’expansionnisme soviétique. Dès lors, la guerre froide est devenue une rivalité impérialiste entre les dirigeants des E.-U. et l’U.R.S.S. Elle a pris fin en 1989 avec l’effondrement de l’Union soviétique, essentiellement dû à des faiblesses internes.

 

L’Otan : l’arme de guerres des dirigeants des E.-U.

L’Otan, l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, a été construite par les E.-U. après la seconde guerre mondiale pour mener les pays capitalistes de l’Europe occidentale au début de la guerre froide. Son but était de contrer l’Union soviétique, qui était socialiste à cette époque, et ses idées communistes, qui menaçaient le système capitaliste des patrons des E.-U. Les impérialistes états-uniens ont bâti une force militaire en Allemagne, en France, au Royaume-Uni, en Belgique, aux Pays-Bas et en Italie, pays à proximité de l’Atlantique Nord. L’organisation a utilisé l’anticommunisme pour susciter des craintes d’une Europe occidentale submergée par des troupes et des chars soviétiques, spectre qui n’avait aucun fondement dans la réalité.

Au fur et à mesure qu’elle s’est développée, l’Otan est devenue une machine militaire à être employée partout où les dirigeants états-uniens avaient besoin de protéger leurs bénéfices, de contrôler des réserves de gaz et de pétrole ou de remettre à sa place tout gouvernement qui refusait de se plier à leur volonté. Avec le passage du temps, les rives de l’Océan Atlantique n’ont cessé de se déplacer vers l’est – en Europe Centrale et en Europe de l’Est, en Yougoslavie et en Irak et partout dans le Moyen Orient, même jusqu’en Afghanistan et jusqu’en Asie du Sud, à des milliers de kilomètres de l’Atlantique.

Mais, après la chute du socialisme en Union soviétique et dans les pays limitrophes de l’Europe de l’Est, le « communisme »  n’était plus l’ennemi. A sa place, les dirigeants des E.-U. et leurs médias ont créer une peur intense autour de personnes comme Oussama ben Laden. Bien sûr, des « terroristes » existent partout sur la planète. Le monde entier est devenu une cible légitime pour la classe dirigeante des E.-U., qui utilise l’Otan pour mobiliser tous les capitalistes qu’elle peut aligner à ses côtés. Quand les E.-U. n’arrivent pas à recruter des alliés, ils font cavalier seul – comme ils l’ont fait contre Saddam Hussein, lors d’un coup pour capturer des richesses pétrolières convoitées par ExxonMobil.

Autrefois, Hitler avait proclamé « l’Allemagne über alles » (« L’Allemagne par-dessus tout »). Maintenant, c’est les E.-U. über alles, utilisant l’Otan comme leur marteau, prêts à massacrer autant de travailleurs que nécessaire pour réaliser leurs buts.

 

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