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Notre lutte

LE PARTI PROGRESSISTE DU TRAVAIL (PPT) se bat pour détruire le capitalisme - salaire esclavage. Les patrons et leurs laquais, ils crient: "Le communisme est mort!" Toutefois, il est le capitalisme qui est le véritable échec pour des milliards de personnes dans le monde. Le capitalisme a été restauré dans l'Union soviétique et la Chine parce que le socialisme ne pas effacer de nombreux aspects du capitalisme, comme les salaires et la division du travail.

Le capitalisme conduit inévitablement à la guerre. PPT organisent les travailleurs, les étudiants et les soldats à faire de ces guerres de la révolution communiste: la lutte pour la dictature du prolétariat. Cette lutte nécessite une masse Armée rouge dirigée par le PPT communiste.

Le communisme signifie travailler collectivement pour construire une société où la distribution est basée sur les besoins. Nous allons travailler à abolir les salaires, l'argent et des bénéfices. Tout le monde va ensuite partager les avantages et les charges de la société.

Le communisme signifie l'abolition du racisme et de la notion de race.

Le communisme signifie l'abolition de la spéciale oppression des femmes travailleuses.

Le communisme signifie l'abolition des nations et du nationalisme. Un groupe de travail de classe, un seul monde, un seul parti.

Le communisme signifie la Partie conduit tous les aspects de la société. Pour ce faire, des millions de travailleurs - enfin tout le monde - doit devenir communiste organisateurs. Rejoignez-nous!

« Le problème de l’impérialisme des E.-U. : Trop d’ennemis, pas assez d’amis | Main | La Vérité Sur le Nationalisme Ukrainien »
Saturday
Nov222014

La stratégie des dirigeants des E.-U. : Verser le sang des travailleurs pour sauvegarder le pétrole des patrons.  

L’intensification de la campagne des patrons états-uniens contre l’Etat islamique en Irak et en Syrie (Isis), connu aussi sous les acronymes Isil et IS, représente leur dernier coup en date pour contrôler le pétrole au Moyen Orient et pour dominer leurs rivaux impérialistes au cœur de leur empire mondial. Le pétrole représente l’élément vital pour le capitalisme. La perte des champs pétrolifères les plus rentables porterait un coup terrible aux géants énergétiques comme ExxonMobil et déclencherait la pire dépression que les E.-U. aient jamais connue. Les patrons continueront à défendre leurs intérêts, quelque soit le prix à payer. Les invasions, les bombardements et les sanctions des vingt-trois dernières années ont tué plus de trois millions de membres de la classe ouvrière irakienne et des dizaines de milliers d’autres travailleurs en Afghanistan, en Libye, au Yémen, au Pakistan et en Somalie. L’élimination des terroristes de l’Isis ne serait qu’une bagatelle pour les dirigeants des E.-U. – les terroristes les plus violents de l’Histoire.

Barack Obama a menti quand il a déclaré que « nous n’avons pas encore de stratégie  face à la prise par Isis des champs pétrolifères et des raffineries en Irak et en Syrie. Depuis des décennies, ses dresseurs capitalistes ont une stratégie de guerre au Moyen Orient. Cette stratégie est explicite et elle se base sur le pétrole. Lors de son discours d’investiture en 1980, prononcé deux mois après la saisie des actifs colossaux d’Exxon et d’autres entreprises occidentales par les dirigeants avides de gain de l’Iran, le président Jimmy Carter a affirmé : « Toute tentative par n’importe quelle force étrangère de prendre le contrôle de la région du Golfe persique sera considéré comme une agression contre les intérêts vitaux des Etats-Unis d’Amérique, et une telle agression sera repoussée par tous les moyens, y compris l’emploi de la force militaire .

Quand les présidents états-uniens parlent des intérêts vitaux américains, cela cache le fait que ce sont les intérêts des patrons, intérêts qui sont directement antagonistes aux besoins de la classe ouvrière internationale. Les travailleurs ne gagnent rien dans les affaires d’Exxon. Au contraire, nous sommes ceux qui meurent dans des guerres impérialistes pour protéger les bénéfices des entreprises pétrolières. Ce cercle vicieux ne prendra fin que lorsque le système capitaliste des patrons sera renversé par une révolution communiste qui le remplacera par une société gérée par et pour les travailleurs, source de toute valeur. C’est le but que s’est fixé le Parti progressiste du travail.

Obama dévoué à la doctrine de guerre pétrolière

Les grandes lignes de la politique d’Obama pour contrer Isis ont été exposées dans son discours du 10 septembre. Cette politique représente une extension de la Doctrine de Carter et de l’engagement pris par le président Franklin Roosevelt envers l’Arabie saoudite pendant la deuxième guerre mondiale : les Etats-Unis défendront les champs pétrolifères de la région coûte que coûte. Cette même stratégie a déclenché la Guerre du Golfe en 1991 sous la présidence de George H. W. Bush. Elle motivait les sanctions imposées sous la présidence de Bill Clinton, sanctions qui ont étranglé l’Irak de 1993 à 2001. Elle a provoqué l’invasion « choc et stupeur  sous la présidence de George W. Bush et la guerre d’Irak de huit ans qui s’ensuivit. Obama est dévoué à cette stratégie tout autant que les présidents républicains et démocrates qui l’ont précédé.

Pour le moment, le président projette de s’attaquer à l’Isis au moyen de raides aériens tandis que ses alliés dans la région  effectuent d’importants déploiements au sol. Mais cette approche est condamnée à l’échec. Par conséquent, la rivalité grandissante autour des hydrocarbures entre les dirigeants états-uniens et chinois augure un conflit au Moyen Orient qui sera plus sévère, plus étendue et plus meurtrière. (« L’Otan prévoit trois ans de guerre en Irak , Le Canard enchaîné, le 10 septembre 2014). Le 16 septembre, le chef d’état-major des armées des E.-U. a annoncé qu’il pourrait recommander « l’emploi au sol de forces militaires des E.-U.  en Irak.

Ce n’est pas seulement le pétrole irakien qui est en jeu. Vu le programme expansionniste d’Isis, les patrons états-uniens doivent se soucier de l’avenir du pays qui depuis longtemps est la cheville ouvrière de leur ordre mondial au service des grands groupes pétroliers : l’Arabie saoudite.

Le racisme : le dilemme des patrons états-uniens

ExxonMobil, et les capitalistes financiers qui la détiennent, gèrent ouvertement la politique états-unienne envers l’Isis. Leur problème, c’est qu’Obama, entravé par un Congrès divisé et par un public las de guerre, n’arrive pas à fournir aux milliardaires toute la puissance de feu qu’ils souhaitent. Entre-temps, les attaques racistes des dirigeants contre la jeunesse hispanique et noire –élément clé dans leur effort de diviser et de pacifier la classe ouvrière – présentent un dilemme qu’ils doivent résoudre. Ces mêmes jeunes qui sont massacrés par les flics dans les grandes villes des Etats-Unis et dans les petites villes où règnent l’apartheid, comme Ferguson dans le Missouri, ces mêmes jeunes qui sont emprisonnés dans leurs millions par le système pénal raciste, constituent aussi la principale source de chair à canon pour les patrons, pour livrer leurs interminables guerres impérialistes. En aliénant cette jeunesse, les capitalistes sapent leurs propres arguments quant à la nécessité d’une conscription militaire. Des travailleurs aliénés contribuent aussi au manque de fiabilité de l’armée états-unienne d’aujourd’hui, sur laquelle on comptera de nouveau pour consolider le contrôle états-unien du Moyen Orient.

Obama reçoit l’ordre de déployer ses forces.

Deux jours avant son discours sur l’Isis, Obama a invité une poignée d’anciens planificateurs de guerre de haut niveau à un dîner à la Maison Blanche pour entendre « leurs opinions sur diverses questions de politique étrangère et de sécurité nationale  (le New York Times, le 9 septembre 2014).

La liste des invités (des meurtriers de masse) comportait aussi bien des démocrates que des républicains. Tous avaient des liens étroits soit avec le groupe Exxon, soit avec ses fondateurs : la famille Rockefeller, qui finance aussi des centaines d’ « organisations philanthropiques  afin de faire avancer l’impérialisme des E.-U. Bref, le groupe représentait le « comité central  des capitalistes états-uniens, ce cercle étroit qui donne des ordres à Obama. Parmi eux :

* Stephen Hadley, conseiller à la sécurité nationale sous George W. Bush. Il a aidé à gérer l’envoi massif de troupes supplémentaires en Irak en 2007. Aujourd’hui, il travaille directement pour Exxon ;

* Condoleezza Rice, une autre conseillère à la sécurité nationale sous Bush. Elle travaille aussi pour Exxon. D’après l’Iraq Oil Report (du 8 février 2013) : « depuis 2011 au moins, Rice et Hadley font du conseil pour Exxon sur l’Irak et aussi sur la région alentour  ;

* Richard Haass, directeur de la planification politique du ministère des affaires étrangères sous Bush. Il a aidé à préparer l’invasion d’Irak en 2003. Haass est actuellement président du Council on Foreign Relations (CFR), le groupe de réflexion du capital financier, dont Exxon est un « membre fondateur .

* Samuel R. Berger, qui a recommandé à Clinton de bombarder la Bosnie et le Kossovo et qui siège aux conseils d’administration de fondations impérialistes, comme l’International Crisis Group, financé par Rockefeller et Soros.

* Strobe Talbott, le président du groupe de réflexion Brookings Institution, dont l’un des donateurs principaux est l’ExxonMobil Foundation.

* Zbigniew Brzezinski, conseiller à la sécurité nationale sous la présidence de Jimmy Carter et auteur de la Doctrine de Carter. Ensemble, Brzezinski et David Rockefeller ont fondé la Trilateral Commission, qui cherche à former une potentielle alliance pour une troisième guerre mondiale en rassemblant des forces favorables aux Etats-Unis en Amérique du Nord, en Europe et en Asie.

Le manifeste sur Isis d’Obama, dans lequel il a comparé cette nouvelle lutte aux campagnes aériennes des Etats-Unis au Yémen et en Somalie, n’a pas donné satisfaction à cette oligarchie motivée par le pétrole. Kenneth Pollack, un chercheur de la Brookings Institution, a suggéré qu’Obama « aurait dû rappeler au peuple américain qu’en fin de compte c’est une question de pétrole et de notre économie … nous devons reconnaître que c’est là réside  que notre intérêt fondamental pour les Etats arabes  (le site Internet de la Brookings Institution, le 11 septembre 2014).

Entretemps, Haass a écrit que les patrons capitalistes « doivent établir un niveau d’effort pour nous qui est beaucoup plus grand que tout ce qui a été entrepris ou contemplé au Yémen et en Somalie . Comme Haass l’a dit avec regret, « Ce que la puissance aérienne ne peut faire, c’est prendre et tenir une territoire. Il faut un composant au sol, et nous ne sommes pas en position de le fournir  (CFT, le 11 septembre 2014).

Construire le PPT dans des conditions de fascisme montant

Les problèmes des patrons sont aggravés par la nécessité d’un financement accru de l’armée, afin de poursuivre leurs guerres pétrolières incessantes. Ce financement ne peut venir que de l’intensification de l’exploitation de la classe ouvrière aux E.-U., depuis l’augmentation des impôts jusqu’aux baisses de salaires et de services sociaux. Ces attaques feront souffrir énormément les travailleurs. Depuis Ferguson jusqu’en France et en Palestine, les travailleurs répondront comme ils l’ont toujours fait face à l’oppression capitaliste : par l’intensification de leurs luttes et de leur opposition.

Malgré la prudence d’Obama et malgré l’incompétence et la réticence de leurs alliés dans la région, les capitalistes états-uniens ne peuvent abandonner le Moyen Orient. Ils feront ce qu’ils pensent nécessaire afin de maintenir leur cruel système d’exploitation. On peut s’attendre à ce que davantage de sang des travailleurs soit versé pour sauvegarder le pétrole des patrons. Mais, comme Karl Marx l’a affirmé, le capitalisme sème les graines de sa propre destruction en suscitant une classe ouvrière. Le travail du Parti progressiste du travail, c’est de mener cette classe à une révolution communiste et d’en finir pour toujours avec les guerres impérialistes.

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