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Notre lutte

LE PARTI PROGRESSISTE DU TRAVAIL (PPT) se bat pour détruire le capitalisme - salaire esclavage. Les patrons et leurs laquais, ils crient: "Le communisme est mort!" Toutefois, il est le capitalisme qui est le véritable échec pour des milliards de personnes dans le monde. Le capitalisme a été restauré dans l'Union soviétique et la Chine parce que le socialisme ne pas effacer de nombreux aspects du capitalisme, comme les salaires et la division du travail.

Le capitalisme conduit inévitablement à la guerre. PPT organisent les travailleurs, les étudiants et les soldats à faire de ces guerres de la révolution communiste: la lutte pour la dictature du prolétariat. Cette lutte nécessite une masse Armée rouge dirigée par le PPT communiste.

Le communisme signifie travailler collectivement pour construire une société où la distribution est basée sur les besoins. Nous allons travailler à abolir les salaires, l'argent et des bénéfices. Tout le monde va ensuite partager les avantages et les charges de la société.

Le communisme signifie l'abolition du racisme et de la notion de race.

Le communisme signifie l'abolition de la spéciale oppression des femmes travailleuses.

Le communisme signifie l'abolition des nations et du nationalisme. Un groupe de travail de classe, un seul monde, un seul parti.

Le communisme signifie la Partie conduit tous les aspects de la société. Pour ce faire, des millions de travailleurs - enfin tout le monde - doit devenir communiste organisateurs. Rejoignez-nous!

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Thursday
Oct232014

La Vérité Sur le Nationalisme Ukrainien

Traduit de Challenge, le 26 mars 2014, page huit

L’extrême droite est forte en Ukraine, en partie pace qu’elle est soutenue par le gouvernement ukrainien, qui se fait passer pour « pas d’extrême droite ». Sous Victor Iouchtchenko, président de l’Ukraine de 2005 à 2010 et l’un des leaders de la soi-disant Révolution orange, les mensonges fascistes commencèrent à être accepté comme vérité officielle, à être enseignés dans les écoles ukrainiennes et à être soutenus par les universitaires ukrainiens.

Les deux mensonges fondamentaux concernent l’ « Holodomor », ou l’extermination par la famine des Ukrainiens, ou de toute autre personne en Union Soviétique (URSS), dans années 1930. Il s’agit d’un mensonge disséminé par les nationalistes et les fascistes ukrainiens, sans appui historique. L’élaboration du mythe d’ « Holodomor » était politiquement motivée. Il avait pour origine la diaspora ukrainienne (les Ukrainiens qui n’habitaient pas en Ukraine), une population dirigée par les anciens des forces nazies ukrainiennes.

Alors que la famine de 1932-1933 était terrible, elle n’était qu’une dans une longue série de catastrophes. La Russie et l’Ukraine avaient subi une famine tous les deux à quatre ans depuis un millénaire – oui, depuis mille ans, au moins – et une famine dévastatrice environ une fois tous les dix ans. Il y a eu des famines graves en 1920-1923, en 1924-1925, en 1927-1928, et de nouveau en 1932-1933.

Les leaders soviétiques, dont Joseph Staline, ne se sont pas rendu compte de l’étendue de ces famines pendant un certain temps. Personne ne le fit. Quand ils s’en sont finalement rendu compte, ils ont envoyé des millions de tonnes de nourriture et de céréales en Ukraine et à d’autre régions de l’URSS. Ils ont également envoyé des tracteurs et des « départements politiques » afin d’organiser l’agriculture. Cela eut pour résultat une bonne moisson en 1933, qui a mis fin à la famine.

Environ 10 pour cent de la population de l’Ukraine sont morts à cause de la famine de 1932-1933, en gros le même pourcentage qu’en 1920-1923. Les 90 pour cent qui ont survécu ont fait la moisson et ont arrêté la famine – avec une aide soviétique importante.

Grâce à la collectivisation de l’agriculture, qui a eu lieu principalement en 1930-1931, l’agriculture a été réorganisée sur une grande échelle et sur une base de plus en plus mécanisée. La collectivisation a été le plus grand triomphe du 20e siècle. Elle a mis fin aux famines qui avaient dévasté l’Ukraine et la Russie depuis mille ans ou davantage ! (Il y a eu une famine de plus en Union Soviétique, en 1946-1947. Elle a été provoquée par la dévastation de la deuxième guerre mondiale, à laquelle s’ajoutait la pire sécheresse depuis des siècles, qui a impacté toute l’Europe et une grande partie de l’Asie. Même l’Angleterre a dû instaurer le rationnement du pain.)

L’organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) et l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) étaient formées par la Nazis d’Allemagne. Avec les soldats d’Adolf Hitler, elles ont envahi l’URSS et ont pris part dans le meurtre de masse des Juifs, des Polonais et des communistes. Pas moins de 100 000 civils polonais ont été massacrés en 1943-1944. Stepan Bandera a dirigé l’aile fasciste la plus dure de l’OUN et ultimement a consolidé son contrôle des forces nationalistes de l’Ukraine. Les Nazis l’ont considéré comme peu fiable, et ils l’ont emprisonné pendant un certain temps. Puis ils l’ont relâché pour qu’il se batte de nouveau contre l’Armée Rouge. En 1941, les leaders banderistes ont proclamé un Etat ukrainien « indépendant », qui en réalité était un satellite de l’Allemagne nazie.

L’Armée insurrectionnelle ukrainienne a été formée à partir de la 14e division de la Waffen-SS (la branche militaire de la SS), une division SS nazie composée uniquement d’Ukrainiens occidentaux.

Bref, les deux mythes historiques fondamentaux de l’Ukraine – ou pour être plus précis, les deux mensonges – prennent racine parmi les Nazis. Et tous les deux sont enseignés comme la « vérité » en Ukraine aujourd’hui, par le gouvernement ukrainien et ses institutions !

Les travailleurs russophones de l’Ukraine orientale sont exposés à ces mensonges, aussi. Mais ils les mettent en question, et beaucoup d’entre eux les rejettent. Comme il se doit. 

Maintenant, les fascistes ouverts sont en train de devenir plus éminents au sein du nouveau gouvernement ukrainien à Kiev. Ce n’est guère surprenant, puisque les mensonges fascistes ont été propagés et enseignés, officiellement, depuis 15 ou 20 ans en Ukraine.

Les véritables causes de la famine en Ukraine

Quand la famine massive s’est installée en 1932-1933, les leaders soviétiques n’avaient d’autre choix que de prendre les céréales aux paysans et de les redistribuer d’une manière plus égalitaire, ainsi que de les utiliser pour nourrir les villes et l’armée. Les excès et les exactions qui ont eu lieu pendant la collectivisation étaient le résultat d’erreurs dans la réalisation du plan ; d’inégalités dans les compétences des dizaines de milliers de militants ; de la réponse des paysans eux-mêmes ; et d’attaques de la part des propriétaires koulaks. Tous se trouvaient confrontés à une situation terrible dans des conditions drastiques. Inévitablement, beaucoup de personnes allaient mourir de faim. 

Deux explications bidonnes de cette famine – connue aux nationalistes ukrainiens comme l’ « Holodomor » -- ont été largement adoptées. Les nationalistes prétendent que Joseph Staline et les leaders bolcheviques ont refusé de donner des céréales aux paysans ukrainiens afin d’en exporter, ou qu’ils ont délibérément fait mourir les paysans ukrainiens afin de supprimer les efforts indépendantistes de ces paysans.

Une autre interprétation déformée – la position officielle du gouvernement russe de capitalisme d’Etat – affirme que la famine a été provoquée par la collectivisation de l’agriculture, qui a engendré des perturbations, un mauvais management, et une rébellion paysanne. C’est la position officielle du gouvernement russe. Il n’y a aucune preuve d’aucune de ces assertions.

Calqué cyniquement sur l’holocauste juif, l’idée de l’ « Holomodor » a  commencée parmi la diaspora ukrainienne, en particulier parmi ceux qui s’étaient battus côte à côte avec les Nazis et qui fuyaient avec les soldats allemands en direction de l’Occident, au fur et à mesure que l’Armée Rouge avançait. Comme de vrais Nazis, les premiers partisans de ce mythe d’une « famine délibérée » tenaient les Juifs pour responsables.

Quand l’Ukraine est devenue indépendante en 1991, ces forces sont revenues au pays en nombre et ont joué un rôle prédominant dans les discussions idéologiques et historiques. Ils ont glorifié les « combattants pour la liberté » ukrainiens, coupables du meurtre de masse de citoyens soviétiques, polonais et juifs.

L’élaboration du mythe d’ « Holodomor » était politiquement motivée. Adopté officiellement par l’Etat ukrainien, le mythe fait partie de l’enseignement obligatoire dans les écoles et il est soutenu par les universitaires ukrainiens. En réalité, les principales causes de la famine de 1932-1933 étaient environnementales : sécheresse dans certaines régions ; trop de pluie dans d’autres ; et ces fléaux qu’étaient les insectes, les souris et les maladies des plantes, qui ont détruit les récoltes. La mauvaise herbe proliférait, provoquée par un manque de main d’œuvre parce que la population s’était enfuie dans les villes et que les paysans qui restaient, dont beaucoup mouraient de faim, étaient trop faibles. Le manque de main d’œuvre avait pour résultat qu’une grande partie des terres agricoles n’ont pas été semées ou récoltées.

Beaucoup de chevaux, les principaux animaux utilisaient pour labourer la terre, étaient morts ou gravement affaiblis par la précédente famine de 1927-1928. Même si l’Etat soviétique a importé ou fabriqué un certain nombre de tracteurs, il n’y en avait pas assez pour compenser les pertes en chevaux. Et une grande partie des terres agricoles avaient été semés en céréales année après année, avec pour résultat l’épuisement du sol et une fertilité réduite.

A cause de tous ces facteurs, la récolté était si petite que la nourriture disponible en Union Soviétique ne pouvait suffire aux besoins de la population.

Ni les leaders soviétiques ni les leaders locaux du Parti n’ont vraiment compris les causes environnementales. Ils avaient tendance à donner trop d’importance à des facteurs humains tels que le mauvais management, des leaders inadéquats et la résistance paysanne et le sabotage des koulaks.  Néanmoins, le gouvernement soviétique a réduit énormément ses exportations de céréales afin de soutenir la population en Ukraine et ailleurs. Il a aussi commencé à envoyer de l’aide en forme de nourriture et de semences à l’Ukraine et à d’autres régions durement éprouvées.

Même si beaucoup de paysans détestaient les kolkhozy (les fermes collectivisées), ils y ont travaillé dur. Beaucoup d’autres paysans ont travaillé volontiers pendant toute cette période et ont pris parti pour le système socialiste. Globalement, les paysans ont accepté la collectivisation.

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