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Notre lutte

LE PARTI PROGRESSISTE DU TRAVAIL (PPT) se bat pour détruire le capitalisme - salaire esclavage. Les patrons et leurs laquais, ils crient: "Le communisme est mort!" Toutefois, il est le capitalisme qui est le véritable échec pour des milliards de personnes dans le monde. Le capitalisme a été restauré dans l'Union soviétique et la Chine parce que le socialisme ne pas effacer de nombreux aspects du capitalisme, comme les salaires et la division du travail.

Le capitalisme conduit inévitablement à la guerre. PPT organisent les travailleurs, les étudiants et les soldats à faire de ces guerres de la révolution communiste: la lutte pour la dictature du prolétariat. Cette lutte nécessite une masse Armée rouge dirigée par le PPT communiste.

Le communisme signifie travailler collectivement pour construire une société où la distribution est basée sur les besoins. Nous allons travailler à abolir les salaires, l'argent et des bénéfices. Tout le monde va ensuite partager les avantages et les charges de la société.

Le communisme signifie l'abolition du racisme et de la notion de race.

Le communisme signifie l'abolition de la spéciale oppression des femmes travailleuses.

Le communisme signifie l'abolition des nations et du nationalisme. Un groupe de travail de classe, un seul monde, un seul parti.

Le communisme signifie la Partie conduit tous les aspects de la société. Pour ce faire, des millions de travailleurs - enfin tout le monde - doit devenir communiste organisateurs. Rejoignez-nous!

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Saturday
Nov222014

Le problème de l’impérialisme des E.-U. : Trop d’ennemis, pas assez d’amis

(Traduit de Challenge le 29 octobre 2014, page 2)

Les impérialistes états-uniens se trouvent devant un gros problème au Moyen-Orient : trop d’ennemis, pas assez d’amis fiables.

Alors que les patrons luttent pour endiguer l’Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak, ils découvrent que leurs projets de guerre sont perturbés par un conflit croissant avec la Turquie, allié des E.-U. en théorie. A l’arrière-plan, on trouve la rivalité grandissante entre les deux principaux blocs impérialistes : d’un côté les Etats-Unis et l’Union Européenne, de l’autre côté la Chine et la Russie. Ce qui est en jeu est le grand prix du système capitaliste meurtrier, les énormes gisements de pétrole et de gaz en Irak et en Arabie saoudite.

La seule solution : la révolution communiste 

La classe ouvrière n’a aucun intérêt dans aucun des conflits entre ces patrons terroristes. Les guerres régionales d’aujourd’hui sont financées par l’exploitation des travailleurs. Les travailleurs, que la classe dirigeante doit utiliser comme chair à canon, sont les mêmes jeunes chômeurs noirs et Hispaniques que le raciste système d’injustice tue et emprisonne. Ce sont les mêmes travailleurs pauvres au Moyen-Orient. Ces travailleurs seront brutalisés et exploités à l’avenir, peu importe quel bloc l’emporte.

Le seul camp pour les travailleurs, c’est celui mené par le Parti progressiste du travail, révolutionnaire et communiste, le camp de la lutte pour renverser l’infernal système capitaliste. Nous organisons contre tous les patrons. Nous prônons une société gérée par et pour les travailleurs, où ils partageront la valeur qu’ils produisent. Le seul chemin pour mettre fin au chômage de masse, au racisme, au sexisme et à la guerre impérialiste, c’est le chemin du communisme.

L’ordre du jour des patrons turcs

Alors qu’une guerre civile ravage la Syrie et que l’Etat islamique engloutit des villes et des raffineries jour après jour, une rupture grandissante s’est fait jour entre les Etats-Unis et la Turquie, élément central de l’Organisation du traité de l'Atlantique Nord (Otan). Les Etats-Unis sont furieux devant le refus de la Turquie d’expulser les forces de l’EI de la ville syrienne de Kobani, juste de l’autre côté de la frontière turque. Les impérialistes ne se préoccupent pas du massacre qui menace des milliers de travailleurs kurdes. Non, ce qui les préoccupe, c’est plutôt la menace grandissante que l’Etat islamique représente pour le contrôle par les E.-U. du pétrole irakien, source de superbénéfices, notamment dans la province autonome du Kurdistan, dans le nord de l’Irak.

Les patrons turcs se refusent à envoyer des soldats aider les forces kurdes à Kobani, où les frappes aériennes d’Obama contre l’EI se sont avérées inadéquates. Au 14 octobre, les dirigeants turcs ne s’étaient toujours pas pliés sous la pression états-unienne visant à obtenir l’utilisation des bases aériennes turques pour des opérations concertées. La plus inquiétante pour les planificateurs de guerre états-uniens, c’est que l’inaction actuelle de la Turquie qu’on ne peut pas compter sur la Turquie par rapport au conflit global élargi à venir.

En mai, des exportateurs turcs ont commencé à expédier par le port méditerranéen de Ceyhan de grandes quantités de pétrole brut, extrait au Kurdistan par ExxonMobil et par d’autres sociétés pétrolières. A cette époque, le président turc, Recep Erdogan, approuvait l’accord entre la société nationale pétrolière de son pays et le gouvernement régional kurde (KRG) en Irak. L’arrangement date de la formation en 2012 du Conseil de commerce Etats-Unis – Kurdistan, soutenu par ExxonMobil et présidé par le général James Jones, ancien conseilleur de sécurité des E.-U. et commandant suprême de l’Otan.

Jones poussaitle gouvernement des E.-U. à s’aligner derrière ExxonMobil et d’autres sociétés pétrolières américaines dans leur effort de s’associer au KRG dans le développement d’une industrie pétrolière dans le nord de l’Irak » (Iraq Oil Report, 12/26/14). L’idée principale, c’était d’ancrer la Turquie au sein d’une coalition stratégique contre la Russie. Mais ce n’est guère chose facile. La Turquie dépend de la Russie pour 58 pour cent de ses importations de gaz (Congressional Research Service). 

La montée de l’EI menace le pétrole d’ExxonMobil

Alors que la montée sanglante de l’EI menace le pétrole détenu par les E.-U. au Kurdistan, ExxonMobil a retiré ses employés des champs pétrolifères, mettant fin au chargement des pétroliers en Turquie. Avec la fermeture de ce robinet et des bénéfices que l’on en tirait, Erdogan s’est focalisé de nouveau sur l’anéantissement du but objectif des Kurdes : la création d’un Kurdistan élargi et indépendant en Syrie, en Irak et en Turquie propre. Erdogan n’a pas seulement arrêté son armée devant Kobani, il a aussi interdit la traversée de la Turquie aux troupes du KRG en route pour la ville assiégée. Le 14 octobre, Erdogan a mis fin à un processus de paix vieux de deux ans en ordonnant des frappes aériennes contre des insurgés kurdes dans le sud-est de la Turquie.

De quel côté les patrons turcs sont-ils ? Certains intéressements énergétiques détenus par des Turcs semblent les pousser à soutenir l’EI.Une victoire pour l’EI [à Kobani] … assurerait pour l’organisation terroriste l’exportation de son pétrole vers un marché lucratif – son lien avec le reste du monde via la Turquie » (Oil Price, le 8 octobre 2014).

Le régime du président syrien, Bashar al-Assad, constitue le danger principal aux yeux d’Erdogan. En fait, la Syrie est le meilleur allié de l’Iran. La Turquie et l’Iran, dont les populations sont presque aussi nombreuses l’une que l’autre, font concurrence depuis longtemps pour la domination du Moyen Orient.La Turquie affirme qu’elle ne rejoindra une campagne militaire contre l’Etat islamique que si la coalition affronte également le président syrien, Bashar al-Assad, qui soutient l’Iran. Mais Washington … a fait bien comprendre que les Etats-Unis n’ont aucune intention d’élargir leur campagne ou de rejoindre une guerre contre Assad. » (Reuters, le 13 octobre 2014).

En même temps, les avancées de l’IE en Irak forcent la main des industriels pétroliers aux E.-U. et de leurs laquais à Washington. De George H.W. Bush à Obama, quatre présidents des E.-U. ont eu recours à la guerre et à des sanctions dans une lutte acharnée pour s’assurer les richesses pétrolières de l’Irak. Ce faisant, ils ont massacré plus de trois millions d’Irakiens. Maintenant, ils voient les patrons de l’EI, avides de bénéfices, sur le point d’accaparer le Kurdistan. En quelque mois, une campagne impérialiste états-unienne qui dure depuis vingt ans pourrait être défaite.

Les forces de l’Etat islamique s’approchent de Bagdad, où une vague d’attentats dans les banlieues de la capitale ont pris la vie de plus de 50 personnes le 11 octobre. Encore plus inquiétant pour les patrons états-uniens, quelques jours auparavant un travailleur du l’industrie du pétrole se trouvait parmi les quatre personnes kidnappées à Basra par l’EI (Iraq Oil Report, le 9 octobre 2014). Loin au sud de la principale zone de combats, Basra est au cœur de la région pétrolière la plus riche de l’Irak, et constitue le quartier général opérationnel des champs pétrolifères, qui sont parmi les plus riches du monde. Oil Price Report, bien informé sur le monde du pétrole, dit ceci (le 8 octobre 2014) de l’EI :Leur lutte n’est pas pour le contrôle des mosquées, mais pour le contrôle des gisements de pétrole. »

Oubliez les promesses d’Obama – les généraux se font le champion d’une guerre au sol 

Avec ou sans la Turquie, il se peut que les dirigeants des E.-U. soient obligés de lancer bientôt une troisième guerre au sol en Irak. Les promesses d’Obama de ne pas envoyer des soldats au sol sont sans signification. Comme l’a reconnu le général Martin Dempsey, président de l’état-major interarmées,Mosul risque d’être le champ de bataille décisive dans une campagne terrestre à un moment dans le futur ». (le New York Times, le 13 octobre 2014). Mosul, occupée par l’EI depuis juin, est la seconde ville d’Irak. Elle se trouve dans le nord, près d’importants oléoducs et gisements de pétrole.

Au fur et à mesure que la guerre en Irak et en Syrie s’élargit, il devient impératif pour les Etats-Unis de mettre la Turquie au pas. En août, le service de recherches du Congrès (CRS) a souligné que les dirigeants des E.-U. et ceux de la Turquiepériodiquement ne sont pas d’accord sur la question de comment l’on devrait tolérer, faire participer, soutenir ou s’opposer à … des acteurs tierces – Israël, le régime d’Assad, le gouvernement irakien, les organisation kurdes, les filiales d’Al Qaeda [l’EI], les factions palestiniennes, l’Iran, la Russie, la Chine. »

Cependant, le CRS a rappelé à ses lecteurs du Congrèsl’importance de la Turquie au regard des intérêts des Etats-Unis … en tant qu’Etat qui peut basculer d’un côté ou de l’autre et qui a la capacité d’exercer un impact significatif sur l’ordre international… » Comme le Brésil, l’Inde ou l’Indonésie, l’importance de la Turquie dans une éventuelle guerre mondiale réside dans la puissance de ses forces armées et dans son adhésion à ladémocratie » façon états-unienne, qui consiste en un mélange d’oppression de classe et d’élections organisées par les capitalistes. Une raison de plus, comme l’a noté le CRS, d’inquiétude de la part des patrons des E.-U. quant àun accord possible entre la Turquie et une entreprise nationale chinoise pour la production conjointe d’un système de défense contre les missiles et les avions, système qui pourrait avoir des conséquences au niveau de la coopération défensive turco-états-unienne et au niveau du rôle militaire et politique de la Turquie au sein de l’Otan ».

La réponse des travailleurs : la guerre de classe

Bien que les patrons du monde soient puissants, ils ne sont pas tout-puissants. Les travailleurs se sont toujours rebellés contre l’oppression. Depuis les travailleurs du textile en Bangladesh aux paysans expropriés en Chine, en passant par les antiracistes dans les rues de Ferguson et de Saint Louis, dans le Missouri, ils se rebellent encore et toujours aujourd’hui. Les capitalistes doivent réprimer ces explosions de colère parmi les travailleurs, tout en s’affrontant à des divisions dans leurs propres rangs et en luttant contre leurs rivaux impérialistes. Les problèmes du système capitaliste sont insolubles. Menée par un parti communiste révolutionnaire de masse, la classe ouvrière internationale peut transformer ces rebellions en guerre de classe contre nos oppresseurs capitalistes.

C’est le but du Parti progressiste du travail. Rejoignez-nous !

 

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