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Notre lutte

LE PARTI PROGRESSISTE DU TRAVAIL (PPT) se bat pour détruire le capitalisme - salaire esclavage. Les patrons et leurs laquais, ils crient: "Le communisme est mort!" Toutefois, il est le capitalisme qui est le véritable échec pour des milliards de personnes dans le monde. Le capitalisme a été restauré dans l'Union soviétique et la Chine parce que le socialisme ne pas effacer de nombreux aspects du capitalisme, comme les salaires et la division du travail.

Le capitalisme conduit inévitablement à la guerre. PPT organisent les travailleurs, les étudiants et les soldats à faire de ces guerres de la révolution communiste: la lutte pour la dictature du prolétariat. Cette lutte nécessite une masse Armée rouge dirigée par le PPT communiste.

Le communisme signifie travailler collectivement pour construire une société où la distribution est basée sur les besoins. Nous allons travailler à abolir les salaires, l'argent et des bénéfices. Tout le monde va ensuite partager les avantages et les charges de la société.

Le communisme signifie l'abolition du racisme et de la notion de race.

Le communisme signifie l'abolition de la spéciale oppression des femmes travailleuses.

Le communisme signifie l'abolition des nations et du nationalisme. Un groupe de travail de classe, un seul monde, un seul parti.

Le communisme signifie la Partie conduit tous les aspects de la société. Pour ce faire, des millions de travailleurs - enfin tout le monde - doit devenir communiste organisateurs. Rejoignez-nous!

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Thursday
May162013

La Syrie : Un Autre Front Pour des Guerres Impérialistes  

Traduit de Challenge du 22 mai 2013

La guerre civile en Syrie met les dirigeants des E-U dans l’embrarras. Ils ciblent le régime de Bachar Assad, le président syrien, en accord avec leur besoin permanent de protéger le gaz et le pétrole du Moyen Orient. Ce n’est qu’en limitant l’accès aux sources de l’énergie de leur rival suprême, la Chine, qui en a besoin pour l’expansion de son économie et de son armée, que les patronat états-unien peut maintenir sa supériorité impérialiste.   Simultanément, les capitalistes états-uniens s’inquiètent de ce qu’une invasion de la Syrie ne soit qu’une répétition de leurs fiascos en Irak et en Afghanistan – surtout vu que les travailleurs des E-U se montrent sceptiques envers et ne semblent pas soutenir la prochaine guerre pour la défense des bénéfices.   Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller à la sécurité nationale de Jimmy Carter et d’autres présidents des E-U, a affirmé sur Bloomberg Television qu’une intervention militaire en Syrie impliquerait le risque « d’un désastre à grande échelle pour les Etats-Unis ».

En août 2012, Obama a averti la Syrie qu’elle violerait “une ligne rouge” et risquerait l’intervention des E-U si elle employait des armes chimiques. Confronté à des rapports récents qu’Assad et l’opposition syrienne auraient utilisé des gaz toxiques (New York Times, le 6 mai 2013), Obama doit choisir entre l’emploi de la force militaire, impopulaire, et une perte de crédibilité.   Selon un article majeur à la une du New York Times (le 5 mai 2013), Obama serait « réticent à s’empêtrer dans une autre guerre au Moyen Orient, et, bien conscient que la plupart des Américains s’opposent à une action militaire, le président a délibérément évité d’expliquer à quoi sa ‘ligne rouge’ correspond en réalité ».   Les dirigeants israéliens, agissant comme des hommes de paille des E-U, ont lancé des frappes aériens deux fois contre les missiles fournis à la Syrie par l’Iran, établissant ainsi leur propre ligne rouge afin d’arrêter des envois à Hezbollah, ennemi de l’Israël, tout en démontrant la faiblesse de la défense aérienne syrienne.  

L’intervention promise par Obama fait que ses défenseurs dans les médias et les centres d’études « progressistes » prétendent que ses problèmes sont le résultat d’une erreur diplomatique rare de sa part. « Ligne conçue à l’improviste par Obama met les E-U dans le pétrin à propos de la Syrie » dit le titre principal du New York Times du 5 mai. Une lettre d’opinion dans le même numéro, rédigée par le directeur de la Brookings Institution, Daniel Byman, condamne le manque de planning d’Obama. « Dans le cas de la Syrie, la ligne rouge sur les armes chimiques semble avoir été promulguée sans une décision sur la façon que l’on doit répondre à une violation syrienne ».  

La « gaffe » d’Obama, ou un service rendu aux capitalistes financiers ?  

Mais Obama n’a pas gaffé en créant son dilemme syrien. Il est coincé par son asservissement au Capital financier des E-U. En particulier, Obama se doit de protéger les intérêts d’ExxonMobil et les autres groupes énergétiques, qui sont en concurrence avec les capitalistes russes et chinois. Ces derniers regardent la Syrie comme un pied pour leurs propres intérêts impérialistes.  ExxonMobil a retenu James Jeffrey, ancien ambassadeur des E-U en Iraq occupée, pour l’aider dans la négociation d’énormes contrats pétroliers avec Bagdad (Reuters, le 8 février 2013). Evitant de faire mention de son employeur, Exxon, Jeffrey a publié un article pour Foreign Policy (propriété du Washington Post) avec pour titre « l’escalade de l’intervention ». Dans cet article, il identifie les principaux ennemis de l’impérialisme états-unien en Syrie : « le maintien du régime Assad est une gageure majeure pour l’Iran, la Russie et la Chine ». Puis il a souligné le caractère limité de l’opportunité pour le patronat des E-U : « Le rapport de force dans le voisinage immédiat de la Syrie est tellement favorable aux E-U et à ses amis qu’il y peut que la Chine ou la Russie (ou l’Iran) pourraient faire pour contrer les Etats-Unis directement ».   En bref, le « potentiel [diminué] d’une réponse russe, chinoise ou iranienne ne devrait pas dissuader Washington de prendre l’action militaire nécessaire en Syrie » déclare Jeffrey. Faisant allusion aux champs pétroliers en Irak et en Arabie saoudite détenus par ses patrons chez Exxon, il écrit que « la stabilité du Moyen Orient est un intérêt clé des Etats-Unis, tout comme l’application de notre ligne rouge sur l’emploi d’armes chimiques ».   D’après le porte-parole d’Exxon, la machine de guerre états-unienne est tout à fait capable d’exécuter la menace d’Obama envers la Syrie. Il a fait référence à un article paru dans le Los Angeles Times du 17 avril : « Le Pentagone est en train d’envoyer environ 200 soldats en Jordanie, avant-garde d’une possible force militaire états-unienne de 20 000 soldats ou davantage qui pourrait être déployée si le gouvernement Obama décide d’intervenir en Syrie afin de s’en saisir de l’arsenal d’armes chimiques ou d’empêcher la propagation de la guerre civile, qui dure depuis deux ans, aux pays voisins ».  

Les limites de la puissance militaire  

D’ici peu, Obama pourrait frapper la Syrie. S’il ne le fait pas, cela signifierait que les stratèges à plus long terme des patrons états-uniens l’auront emporté. Strategic Forecasting, Inc., une entreprise influente d’analyse politique qui nombre le Pentagone et un grand nombre d’entreprises Fortune 500 parmi ses clients, avertit à propos de la Syrie : « Il existe de nombreuses choses qui sont au-delà de la puissance militaire des Etats-Unis… On ne peut mettre fin à une guerre civile en ajoutant une autre faction à la guerre, a moins que cette faction puisse employer une force écrasante. Les Etats-Unis ont beaucoup de force, mais pas une force écrasante, et l’emploi d’une force écrasante signifie un nombre écrasant de blessés et de morts. Et l’on ne peut transformer la culture politique d’un pays en agissant de l’extérieur à moins de dévaster ce pays, comme on l’a fait avec l’Allemagne et le Japon. »   Quel que soit le calendrier des patrons en vue d’une attaque contre la Syrie, la classe ouvrière internationale doit se préparer à davantage de guerres pour le pétrole au Moyen Orient – et la possibilité de guerres mondiales – alors que les concurrents impérialistes se battent pour s’assurer les bénéfices maximales dont leur survie dépend. Pour se préparer, il faut construire un parti communistes international, le Progressive Labor Party. Le seul but du PLP, c’est d’organiser la destruction du capitalisme – avec ses bénéfices, son racisme, son sexisme, sa pauvreté de masse et son chômage – et d’établir une société communiste gérée par et pour la classe ouvrière. Cela signifie persuader des millions de travailleurs, de jeunes et de soldats d’adhérer à la révolution communiste.

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