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Notre lutte

LE PARTI PROGRESSISTE DU TRAVAIL (PPT) se bat pour détruire le capitalisme - salaire esclavage. Les patrons et leurs laquais, ils crient: "Le communisme est mort!" Toutefois, il est le capitalisme qui est le véritable échec pour des milliards de personnes dans le monde. Le capitalisme a été restauré dans l'Union soviétique et la Chine parce que le socialisme ne pas effacer de nombreux aspects du capitalisme, comme les salaires et la division du travail.

Le capitalisme conduit inévitablement à la guerre. PPT organisent les travailleurs, les étudiants et les soldats à faire de ces guerres de la révolution communiste: la lutte pour la dictature du prolétariat. Cette lutte nécessite une masse Armée rouge dirigée par le PPT communiste.

Le communisme signifie travailler collectivement pour construire une société où la distribution est basée sur les besoins. Nous allons travailler à abolir les salaires, l'argent et des bénéfices. Tout le monde va ensuite partager les avantages et les charges de la société.

Le communisme signifie l'abolition du racisme et de la notion de race.

Le communisme signifie l'abolition de la spéciale oppression des femmes travailleuses.

Le communisme signifie l'abolition des nations et du nationalisme. Un groupe de travail de classe, un seul monde, un seul parti.

Le communisme signifie la Partie conduit tous les aspects de la société. Pour ce faire, des millions de travailleurs - enfin tout le monde - doit devenir communiste organisateurs. Rejoignez-nous!

« Carnage à Gaza Prélude de Guerre U.S.-Israël Contre l’Iran ? | Main | Seule la révolution, et non pas les élections, peut mettre fin au chômage, aux guerres, et au racisme générés par le capitalisme. »
Sunday
Jun102012

Que ce soit Obama ou Romney, le but reste la guerre et des bénéfices des entreprises.

Editorial traduit de Challenge, numéro du 23 mai 2012

Si vous voulez une formule courte qui résume la manière dont le Président Obama a géré notre héritage, c’est assez simple : Oussama ben Laden est mort et la General Motors est vivant » -- le Vice-président Joseph Biden, le 26 avril.

La manière dont Biden vante les triomphes supposées de son patron ne devrait attirer un seul travailleur au scrutin. Le meurtrier ben Laden est mort. Mais la croisade guerrière d’Obama en faveur de l’impérialisme des E-U tue des millions de nos sœurs et de nos frères dans les zones de combat en extension des E-U, depuis l’Irak à l’Afghanistan à l’Afrique. Et les préparatifs pour un conflit armé avec la classe dirigeante chinoise – un ennemi plus mortel qu’al Qaeda, les Talibans, ou l’armée de Saddam Hussein – se profilent distinctement dans les plans des patrons pour 2013-2017, que ce soit Obama ou Romney qui leur sert de couverture.

Quant à General Motors, l’utilité d’Obama aux dirigeants des grands groupes des E-U dépende de sa capacité de réduire les salaires afin d’augmenter les bénéfices. En fait, le sauvetage de l’industrie automobile fait partie d’une attaque massive contre le niveau de vie des travailleurs, imposée grâce au chômage raciste très élevé et par l’augmentation de la terreur raciste exercée par la police.

A 14 dollars l’heure – ce qui reste après une diminution des salaires de 50 pour cent – les nouvelles embauches chez GM ne peuvent pas se payer les voitures qu’ils fabriquent. Ceci est le modèle économique que les patrons espèrent imposer à l’ensemble de la classe ouvrière.

 Les groupes de réflexion disent qu’une « confrontation armée » avec la Chine pourrait avoir lieu bientôt.

Le statut des capitalistes des E-U en tant que seule superpuissance dépendent autant de leur contrôle ébranlé du pétrole du Moyen-Orient que de leur machine de guerre, qui est encore prédominante. Ben Laden, la bête noire d’Obama, bien que capable de tuer des civils en masse, représentait une menace relativement mineure au transit du pétrole de l’Arabie Saoudite vers l’Asie. Ben Laden était issu d’une famille saoudite milliardaire mais non-royale que le roi et ses parents avaient exclue de façon systématique de leur business pétrolier, qui vaut mille milliards de dollars. Ben Laden a fait ses débuts et a reçu un entrainement dans le jihad, financé à hauteur de 40 milliards de dollars par la CIA sous le Président Carter, contre le contrôle russe de l’Afghanistan. Mais plus tard, n’ayant pas une armée à sa disposition, ben Laden a eu recours au terrorisme. Il espérait saisir pour lui-même la société pétrolière géante Aramco, qui appartient aux Saoudiens et qui depuis longtemps est la principale source d’énergie d’ExxonMobil, en créant un régime islamiste fondamentaliste étendue jusqu’en Indonésie. Là où ben Laden et ses malfrats jihadistes n’ont pas réussi à arracher le contrôle du pétrole aux mains des E-U, la Chine, puissance aux armes nucléaires qui est en train de créer une Marine océanique, pourrait bien avoir du succès.

Chaque coup fait par les stratèges de la Marine de Pékin a pour but de limiter le contrôle des E-U du pétrole allant du Moyen Orient vers l’Extrême Orient. La Chine est en train de construire des bases au Pakistan et au Myanmar, ainsi que des porte-avions, des missiles antinavires et des sous-marins. Elle est en train de créer des « chaînes d’îles » destinées à priver la Marine des E-U de l’accès à la région.

Obama comprend la menace. C’est pourquoi il met 2.500 soldats du corps des marines en Australie du Nord. C’est pourquoi il a tenu des exercices militaires simulant l’invasion des plages philippines en face de la Chine. C’est pourquoi Hillary Clinton a été envoyée faire un tour d’Asie afin de réaffirmer les pactes de « défense » mutuelle avec les alliés des E-U.

Toutes ces rodomontades suggèrent l’emploi de la force dans un futur proche par Obama (ou par Romney), au moment où le Pentagone dispose encore d’un avantage en armes. Le groupe de réflexion Council on Foreign Relations, qui parle au nom de la principale faction des impérialistes états-uniens, menée par Rockefeller, a donné comme titre der son dernier (avril 2012) « mémorandum sur la planification des contingences » -- « Les Conflits armés dans la mer de Chine méridionale ». Le fait qu’un « cas de figure possible » prévoit ExxonMobil, qui appartient à Rockefeller, jouant le rôle de déclencheur est révélateur. « Une attaque par la Chine contre des navires ou des plateformes pétrolières gérées par une société américaine qui fait des explorations ou des forages pétroliers pourrait rapidement impliquer les Etats-Unis, surtout si les vies d’Américains étaient mises en danger ou perdues. ExxonMobil prévoit des forages exploratoires au large du Viêt-Nam, ce qui représente un danger existentiel ».

Le « Guerrier en chef » Obama n’est pas un Roosevelt quand il s’agit de mobiliser pour la guerre.

Les porte-paroles des dirigeants des E-U parlent ouvertement de « conflits » limités avec la Chine, mais ils n’osent pas parler trop fort d’un éventuel projet de confrontation totale. Etant donné leur force militaire terrestre insuffisante, ils sont loin d’être prêt pour une troisième guerre mondiale contre l’immense armée chinoise. D’autre part, ils peuvent toujours compenser en employant leur avantage en armes nucléaires dans toute confrontation totale. Malgré les attaques du 11 septembre 2001, les patrons impérialistes états-uniens n’ont pas encore mis leurs alliés capitalistes et la classe ouvrière sur un pied de guerre. Warren Buffet mendie toujours en faveur d’une « sacrifice partagée » comme celle de la seconde guerre mondiale. Il prône des impôts plus élevés afin que les riches aident à payer la machine de guerre de la Pentagone, une mesure que le Président Roosevelt avait organisée avec tant de succès in 1941 et qui a aidé à mettre fin à la Grande Dépression. Entre-temps le quotidien New York Times a publié une appréciation mi-figue, mi-raisin du fauteur de guerre Obama, élaborée par un autre groupe de réflexion impérialiste financé par Rockefeller, la New America Foundation.

Sous le titre « Guerrier en Chef », le dirigeant de la NAF, Peter Bergen, a écrit que « [Obama] a totalement ébranlé le ‘syndrome du Viêt-Nam’ qui avait déterminé la vision de l’action militaire d’une génération de leaders du parti démocrate. Cependant, le peuple américain et [les experts médiatiques] continuent à regarder le président comme … un négociateur, et no pas un battant » (le 29 avril 2012).

En d’autres termes, les bureaucrates du parti démocrate soutiennent Obama en tant que chef de guerre, mais il n’a pas encore persuadé ni sa base, composé essentiellement de membres de la classe ouvrière, ni même les soi-disant intellectuels, de la nécessité d’une « discipline » économique afin de se préparer à la guerre sur grande échelle qui se profile.

Aux E-U, cependant, Obama s’est montré fiable quand il s’agit de réprimer la classe ouvrière. Il préside le système pénitentiaire raciste le plus grand du monde, qui enferme actuellement 2,4 millions de détenus. Le gouvernement Obama a présidé plus de mises en détention racistes, plus de contrôles d’identité, et plus de expulsions d’immigrés que Bush ait jamais pu imaginer.

Des policiers racistes tuent des travailleurs aussi librement qu’au temps de l’esclavage. Les salaires, les retraites, les soins de santé, les écoles et le logement sont tous visés par des réductions. La terreur policière raciste, aggravée par le chômage et le sous-emploi massifs, agit comme un frein sur la résistance ouvrière. Mais de toute évidence, voter pour ou contre Obama ne changera rien pour les travailleurs. Le système électoral établit par les lois des capitalistes a toujours été une proposition de « pile – ils gagnent, face – nous perdons » pour la classe ouvrière. La ruse préférée des dirigeants, c’est de faire voter les travailleurs pour « le moindre mal ». Le résultat : Lyndon Johnson a intensifié la guerre au Viêt-Nam ; Jimmy Carter a initié l’attaque, financée par la CIA, contre l’Afghanistan ; Bill Clinton a tué un millions d’iraquiens avec des sanctions et des bombardements ; Obama s’est attaqué aux travailleurs des E-U sous couvert de sauver leurs emplois. Chaque fois, la duplicité des patrons a produit un vainqueur démocrate qui a réalisé les mêmes politiques que celles prônées par les « Republicans détestés ». Peu importe qui obtient la majorité des voix, les patrons ne perdent jamais.

Les travailleurs n’aboutiront à rien en éjectant un serviteur millionnaire des patrons ou en élisant un autre. C’est le raciste système capitaliste, qui engendre des guerres, appauvrit les travailleurs et détruit les emplois qu’on doit éliminer. Seule, la création d’un Progressive Labor Party international, de masse, peut réaliser ce but. Seule, une révolution communiste peut ériger une société gérée par les travailleurs, sans patrons ni bénéfices. Rejoignez-nous !

 

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