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Notre lutte

LE PARTI PROGRESSISTE DU TRAVAIL (PPT) se bat pour détruire le capitalisme - salaire esclavage. Les patrons et leurs laquais, ils crient: "Le communisme est mort!" Toutefois, il est le capitalisme qui est le véritable échec pour des milliards de personnes dans le monde. Le capitalisme a été restauré dans l'Union soviétique et la Chine parce que le socialisme ne pas effacer de nombreux aspects du capitalisme, comme les salaires et la division du travail.

Le capitalisme conduit inévitablement à la guerre. PPT organisent les travailleurs, les étudiants et les soldats à faire de ces guerres de la révolution communiste: la lutte pour la dictature du prolétariat. Cette lutte nécessite une masse Armée rouge dirigée par le PPT communiste.

Le communisme signifie travailler collectivement pour construire une société où la distribution est basée sur les besoins. Nous allons travailler à abolir les salaires, l'argent et des bénéfices. Tout le monde va ensuite partager les avantages et les charges de la société.

Le communisme signifie l'abolition du racisme et de la notion de race.

Le communisme signifie l'abolition de la spéciale oppression des femmes travailleuses.

Le communisme signifie l'abolition des nations et du nationalisme. Un groupe de travail de classe, un seul monde, un seul parti.

Le communisme signifie la Partie conduit tous les aspects de la société. Pour ce faire, des millions de travailleurs - enfin tout le monde - doit devenir communiste organisateurs. Rejoignez-nous!

« Que ce soit Obama ou Romney, le but reste la guerre et des bénéfices des entreprises. | Main | ‘Captain America : First Avenger’ : Rendre le monde sûr pour le fascisme »
Sunday
Oct302011

Seule la révolution, et non pas les élections, peut mettre fin au chômage, aux guerres, et au racisme générés par le capitalisme.

Traduit de CHALLENGE, numéro du 2 novembre 2011, page 1

New York City, le 17 octobre – le mouvement « Occupy Wall Street » (OWS), qui fait tache d’huile aux Etats-Unis et partout dans le monde, offre à la fois une promesse et une menace pour la classe ouvrière. A présent, il est évident que beaucoup de gens cherchent à mettre fin à l’injustice et à la souffrance dues au système capitaliste. En même temps, le Président Obama et les vendus qui mènent les syndicats soutiennent ces manifestations pour des raisons qui leur sont propres. Pour les capitalistes, OWS représente une tentative de plus de la part de la classe dirigeante de canaliser la colère des travailleurs dans le cul-de-sac qu’est la réforme du capitalisme, et surtout à travers l’électoralisme.

Ce qui est bien, c’est que beaucoup parmi le nombre croissant des participants au mouvement rejettent les buts patriotiques de l’un pourcent de la population représenté par la classe dirigeante. Un passager à bord du métro new-yorkais, en route pour Wall Street, nous a demandé : « Vous allez à la manif ? Je suis avec vous. On lit sur votre banderole ‘Battez-vous pour le communisme’ ? Je n’en suis pas tellement persuadé, mais c’est bien vrai que le système actuel est en faillite. Une règlementation plus sévère du capitalisme ne marchera pas. Nous avons besoin d’apprendre des erreurs des mouvements communistes du passé, parce que ce qu’il faut, c’est une révolution. Bon, je lirai le journal. »

Quand une telle discussion politique se développe entre inconnus dans le métro, c’est signe que les choses sont en train de changer. La croissance d’OWS est poussée par une frustration profonde due à l’incapacité du capitalisme d’offrir un avenir correct à des millions de travailleurs. Face à la répression policière continue, des manifestants courageux sont descendus dans les rues de New York City. Plus important, beaucoup d’entre eux ne rejettent pas les idées communistes ou la participation du Progressive Labor Party à leur mouvement.

Le weekend du 15-16 octobre, alors que des adhérents au PLP scandaient des mots d’ordre – « Ce n’est pas seulement Wall Street, c’est le capitalisme » ; « Les 99 pour cent a besoin de révolution, pas de réforme » ; « Les 99 pour cent a besoin de communisme » – ils ont rencontré une approbation presque totale. On a distribué plus de 500 tracts du PLP parmi les manifestants et d’autres qui sont venus au parc Zucotti pour voir ce qui se passait. Des sympathisants du PLP ont joué un rôle clé dans la communication du message communiste, un pas important vers un véritable changement.

Le drapeau des E-U, c’est l’étendard de la guerre impérialiste.

Auparavant, un plus grand groupe de membres du PLP, dont plusieurs jeunes, a aussi rencontré une réponse favorable, mais ils ont aussi rencontré une dangereuse idéologie patriotique – l’idéologie des patrons – qui s’est immiscée dans le mouvement. Un manifestant tenant haut un grand drapeau des E-U était en désaccord avec une banderole du parti, sur laquelle on pouvait lire « Barrez-vous pour le communisme ». Un débat vif a eu lieu, où nous avons critiqué son drapeau et défendu notre banderole comme étant plus en harmonie avec l’avenir que les manifestants exigent et méritent. D’autres sont venus entendre le débat, générant plusieurs discussions politiques.

Le fait de s’attaquer au drapeau des E-U en tant qu’étendard de la guerre impérialiste, l’étendard le plus détesté au monde, a provoqué un désaccord intense. Le fait de s’attaquer à la Constitution des Etats-Unis en tant que document rédigé par des esclavagistes a élicité d’autres discussions houleuses. Mais malgré tout, une attitude de lutte amicale a persuadé la plupart des gens, dont certains qui étaient hostiles au début, à comparer notre message à leurs préjugés. Nous continuerons, encore plus nombreux, à participer aux manifestations.

Des politiciens opportunistes du Parti Démocrate et leurs alliés, les patrons des syndicats, cherchent à faire dévier le mouvement OWS en campagne pour la réélection du fauteur de guerre Barack Obama. « [Un] concensus se développe parmi les Démocrates, selon lequel le mouvement « Occupy » faut la peine d’être exploité, au point même d’y aider et d’y participer dans certains cas » (journal télévisé de la chaîne ABC, le 10 octobre 2011). « Je soutiens le message communiqué à l’Establishment.  Il faut un changement » a dit le chef des députés Démocrates, Nancy Pelosi, élue californienne, sur l’émission « This Week » de la chaîne ABC (le 9 octobre 2011). Des syndicalistes vendus, du AFL-CIO à l’AFSCME, en passant par le SEIU, prêtent un soutien financier massif. La patronne du SEIU, Mary Kay Healy, a trouvé une « inspiration incroyable » dans l’OWS (« The Hill », le 15 octobre 2011).

Mais pendant ce temps, ces vendus syndicaux ne font absolument rien pour s’opposer au licenciement de 660 assistants éducatifs et d’autres travailleurs à bas salaires de la ville de New York, ou pour défendre les victimes, appartenant aux 99 pour cent de la population, qui sont victimes de la crise dont un pour cent de la population est responsable. Les traders de Goldman Sachs ont volé 15 milliards de dollars en primes, tandis que le maire de New York, Michael Bloomberg, lui-même un milliardaire, n’arrive pas à trouver l’argent nécessaire à maintenir les emplois de ces personnels scolaires, qui sont payés 14 dollars l’heure. Alors que les leaders du syndicat United Federation of Teachers font semblant de soutenir l’OWS, ils ne disent rien des travailleurs renvoyés de leurs salles de classe et de leurs emplois. Pourquoi cette contradiction apparente ? Ces leaders syndicaux appartiennent à l’un pour cent de la population.

Jesse Jackson, complice des dirigeants, dit aux membres de l’OWS de ne pas résister.

Les faux-culs « progressistes » font un effort particulier de diriger les travailleurs noirs au sein de l’OWS – les travailleurs qui souffrent le plus des effets racistes de la Nouvelle Dépression – loin de toute action militante et pertinente et vers les élections futiles. Jesse Jackson, autrefois candidat à la candidature Démocrate pour la Maison Blanche, les a exhortés « de  maintenir votre attitude disciplinée et votre approche non-violente et paisible et d’exiger un changement. A la longue, nous gagnerons » (Site internet Rainbow/Push, le 11 octobre 2011). Le « nous » à qui Jackson fait référence, c’est la classe dirigeante des Etats-Unis, qui l’a dirigé depuis le début de sa carrière politique. Dès 1978, les frères Rockefeller avaient sacré Jackson leur serviteur obéissant en lui décernant leur prix pour « service public ».

La presse capitaliste embrouille le rôle au sein du OWS du milliardaire Soros.

Bien que les imperialists états-uniens ne contrôle pas encore l’OWS comme ils aimeraient le faire, il est presque certain qu’ils ont aidé à lancer le mouvement. Le premier appel à « occuper Wall Street » est venu cet été d’un magazine Internet qui s’appelle Adbusters, bénéficiaire de la Tides Foundation, qui est basée à San Francisco. Le plus grand donateur à la fondation n’est autre que George Soros, milliardaire et impérialiste états-unien.

La façon bizarre dont les médias appartenant à la classe dirigeante ont traité ce lien suggère à quel point ils aimeraient qu’il reste inconnu. A 11h09 le 13 octobre, un article distribué par l’agence de presse bien établie Reuters indiquait que « Les manifestants contre Wall Street disent que les riches deviennent plus riches alors que l’Américain lambda souffre, mais le groupe qui a lancé le mouvement a peut-être bénéficié indirectement de la philanthropie d’un des hommes les plus riches du monde ». Dès 17h25, Reuters avait récrit ce même article pour qu’il commence par les mots « George Soros n’est pas un soutien financier des manifestations contre Wall Street, malgré la spéculation des critiques… ». A 18h45 Reuters a rétabli les phrases initiales, suivies par un démenti de la part de Soros et compagnie. Confronté avec les faits par rapport au financement, les dirigeants « progressistes » fabulent que seuls les lunatiques de la droite voient un lien entre OWS et Soros.

Les banquiers fournissent le « parc populaire » comme lieu de manifestation.

 Zuccotti Park, la base new-yorkaise des manifestants, n’est pas tombé du ciel. « Les gens ont le droit de manifester, et s’ils ont envie de manifester, nous serons contents de garantir qu’ils ont des lieux pour le faire » a dit Mike Bloomberg, le maire de New York City, à une conférence de presse le 16 septembre. Il a eu l’amabilité de fournir un parc privé appartenant à Brookfield Properties, la société immobilière employée par les banques Goldman Sachs et Morgan Stanley, entre autres. La compagne du maire, Diana Taylor, est membre du conseil d’administration de Brookfield Properties. Le président de Brookfield Properties, John Zuccotti, à qui le parc appartient, dirigeait autrefois la grande amie des banques, la Downtown Lower Manhattan Association, qui fut créée par David Rockefeller.

L’idée de réformer le capitalisme influe de plus en plus le mouvement OWS. Sur les talk shows télévisés de dimanche matin, un représentant d’OWS a condamné l’idée d’un « sacrifice partagé », disant que la « classe ouvrière » a déjà donné suffisamment. Lorsque le présentateur l’a pressé d’articuler une « stratégie politique », le représentant a répondu que « nous ne dirons pas pour qui, mais nous voulons que tous les alliés de notre mouvement aillent voter ».

De toute évidence, les dirigeants « progressistes » ont un plan : ils veulent transformer l’OWS en plateforme de lancement de la campagne électorale de Barack Obama pour 2012. « Nous somme les 99 pour cent » ne contredit pas la stratégie d’Obama, qui consiste à augmenter les impôts pour les riches afin de mieux financer et populariser la guerre impérialiste. Des bénévoles noirs, membres du Parti Démocrate, s’activaient au sein du OWS pour promouvoir le projet de loi contre le chômage, un projet de loi bidon d’Obama.

Mais ce mouvement résulte directement aussi de la frustration générée par l’échec que sont les élections. L’OWS touche une corde sensible parce que les élections sont un bide. Ce dédain pour la politique de la classe dirigeante est une bonne chose. Mais il y a encore beaucoup de chemin à faire. On n’avait pas beaucoup ressenti une colère généralisée envers la police. Le mélange de politiques réformistes, absurdistes, religieuses et contre-culturelles donne un air de carnaval au tableau. Les passants sont à la recherche de réponses. Le manque d’une politique antiraciste est évident, mais la foule n’est pas composée uniquement de blancs, tout au moins, pas à Manhattan.

De véritables plaintes pourraient pousser l’OWS au-delà du contrôle par les patrons.

La simple masse des manifestants, et le fait que, de plus en plus, ils sont d’origine ouvrière, peut cependant renverser le scénario conçu par les dirigeants. Au début, les médias ont focalisé sur les diplômés universitaires, dont la plupart sont blancs, et les emprunts qu’ils ont fait pour payer leur scolarité et qui les étranglent. Mais ensuite, les représentants multiraciaux des plus de 30 millions de chômeurs et de travailleurs sous-employés ont commencé à venir aux manifestations. C’est à ce moment que Jesse Jackson a ressenti le besoin d’intervenir. Le contrat social des Etats-Unis de l’après deuxième guerre mondiale, qui a joué le rôle de sédatif – un contrat qui promettait un travail à vie, une maison, une éducation universitaire pour les enfants et une retraite – n’est plus qu’une ruine. Les travailleurs noirs n’y ont gagné accès que brièvement, après des luttes acharnées dans les années 1960 et 1970, et ils étaient les premiers à le perdre.

Les fondateurs de l’OWS disent être inspirés par les militants de la place Tahrir en Egypte. Mais qu’ont-ils gagné, sans politique ni leaders communistes ? La nouvelle cabale de dirigeants militaires que le mouvement de la Place Tahrir a mis au pouvoir a récemment massacré des dizaines d’opposants chrétiens sans armes. Et Obama, que les leaders de l’OWS imagine être un sauveur, a ordonné à sa Africa Military Command d’envoyer des soldats en Ouganda, au Sudan du sud, en République d’Afrique centrale et en République démocratique du Congo.

Le pouvoir de la classe ouvrière est essentielle.

L’OWS doit s’étendre au soutien des grévistes sur les lignes de piquets, et aux collèges et aux lycées et aux lieux de travail, par des occupations antiracistes et des actions sur le lieu de travail en solidarité avec l’OWS. La portée de l’OWS doit être agrandie à l’opposition à guerres pétrolières des dirigeants états-uniens en Iraq, en Afghanistan, et au Pakistan. Cela améliorera encore les conditions pour la dissémination des idées communistes révolutionnaires. Cela rendrait le mouvement globalement plus difficile à contrôler et à transformer en encore un autre outil de l’impérialisme.

Ce que nous faisons maintenant pour organiser les travailleurs – la classe qui produit toute la valeur que un pourcent de la population vole sous forme de bénéfices et la classe qui, de plus en plus, voient les échecs du capitalisme – avancera de manière significative la révolution pour la prise du pouvoir par les travailleurs. En participant à l’OWS, le Progressive Labor Party peut démasquer les capitalistes qui cherche à le diriger, et peut gagner des manifestants de base pour la longue et difficile lutte pour la révolution communiste.

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