L’ « Education » en France : Les CRS attaquent avec des bâtons et du gaz lacrymogène une manifestation contre les suppressions de postes d’enseignemen

BESANÇON, FRANCE, le 6 avril — Des CRS ont utilisé leurs bâtons et du gaz lacrymogène pour attaquer 500 parents, enseignants et lycéens pendant une manifestation paisible devant le rectorat. Les manifestants dénonçaient les suppressions de postes d’enseignement dans cette ville de 117.000 habitants.

La FCPE avait appelé à la manifestation. Les manifestants scandaient des slogans et faisaient du bruit avec des sifflets et en frappant des casseroles avec des cuillères en bois. Un car a descendu la rue étroite, obligeant la foule à avancer vers les policiers, qui ont réagi immédiatement et de manière violente.

Certains parents avaient amenés de petits enfants. Un enfant de deux ans a eu les yeux tout rouges et a été saisi de tremblements. Les manifestants ont dénoncé l’attaque comme ( la fébrilité d’un pouvoir qui tente à tout prix d’imposer sa destruction du service public et qui n’a plus que la force et le silence obstiné à opposer aux revendications ).

Depuis 2007, plus de 50.000 emplois ont été supprimés dans l’Education nationale en France, et 16.000 emplois seront supprimés en septembre. Ceci fait partie du plan gouvernemental pour une réduction du déficit budgétaire de 100 milliards d’euros afin de satisfaire aux ( marchés financiers ). Le déficit budgétaire est dû en large part au sauvetage des banques.

D’après Eurostat, le bureau qui fournit des statistiques à l’Union européenne (UE), le sauvetage des banques de l’UE a coûté 15,4 milliards d’euros et la dette de tous les gouvernements de l’UE s’élevait à 8.700 milliards d’euros. Les intérêts sur cette dette vont directement dans les poches des capitalistes. Afin de s’assurer qu’ils toucheront leurs intérêts, les capitalistes exigent des réductions dans les services publics.

Sous le capitalisme, l’éducation est toujours gérée dans l’intérêt des patrons. Ce n’est que sous le communisme qu’il sera possible de transformer totalement l’éducation en une activité qui promeut à la fois le développement de l’individu et le bien de la société.