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Notre lutte

LE PARTI PROGRESSISTE DU TRAVAIL (PPT) se bat pour détruire le capitalisme - salaire esclavage. Les patrons et leurs laquais, ils crient: "Le communisme est mort!" Toutefois, il est le capitalisme qui est le véritable échec pour des milliards de personnes dans le monde. Le capitalisme a été restauré dans l'Union soviétique et la Chine parce que le socialisme ne pas effacer de nombreux aspects du capitalisme, comme les salaires et la division du travail.

Le capitalisme conduit inévitablement à la guerre. PPT organisent les travailleurs, les étudiants et les soldats à faire de ces guerres de la révolution communiste: la lutte pour la dictature du prolétariat. Cette lutte nécessite une masse Armée rouge dirigée par le PPT communiste.

Le communisme signifie travailler collectivement pour construire une société où la distribution est basée sur les besoins. Nous allons travailler à abolir les salaires, l'argent et des bénéfices. Tout le monde va ensuite partager les avantages et les charges de la société.

Le communisme signifie l'abolition du racisme et de la notion de race.

Le communisme signifie l'abolition de la spéciale oppression des femmes travailleuses.

Le communisme signifie l'abolition des nations et du nationalisme. Un groupe de travail de classe, un seul monde, un seul parti.

Le communisme signifie la Partie conduit tous les aspects de la société. Pour ce faire, des millions de travailleurs - enfin tout le monde - doit devenir communiste organisateurs. Rejoignez-nous!

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Thursday
Jul222010

L’attaque des impérialistes états-uniens contre Haïti déclenche la résistance des travailleurs et des étudiants.  

Traduit de Challenge, le 23 juin 2010, page 8

Port-au-Prince, le 19 mai – Pendant un forum de trois jours organisé par le syndicat des enseignants, qui avait pour sujet les projets du gouvernement et des donateurs impérialistes pour la reconstruction de Haïti, des enseignants et des étudiants ont dénoncé le projet de « reconstruire » le capitalisme néocolonialiste en Haïti.

 

Le forum a été organisé par l’UNNOH, l’Union nationale des normaliens haïtiens, avec la CTSP (la  Confédération des Travailleurs et Travailleuses des Secteurs Publics et Privés). Les participants ont dénoncé l’occupation militaire par des troupes de l’ONU appartenant à la MINUSTAH (la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti) et par 1 000 soldats états-uniens restants après le départ d’une force bien plus grande.

 

Environ 130 enseignants d’école, de collège, de lycée et d’université y ont assisté, avec des étudiants et des syndicalistes de la CTSP. Dans les commissions, les ateliers, et lors de débats passionnés, nous avons parlé du genre de pays/état que l’on doit reconstruire, du rôle de l’éducation, du rôle des femmes, du rôle de l’université, de l’occupation militaire. D’autres sujets de discussion était un analyse critique du plan d’action du gouvernement haïtien, la politique alternative en Amérique latine et aux Antilles, et des plans de mobiliser les citoyens pour une véritable reconstruction.

 

Un universitaire U.S. a décrit le modèle de reconstruction employé à la Nouvelle Orléans, qui sert de parallèle à la situation ici : des politiques racistes qui transforment une catastrophe naturelle en catastrophe inimaginable, suivi de projets de reconstruction qui sont encore plus racistes.

 

C’était un évènement impressionnant et émouvant – un épanchement du chagrin, de la colère, et de la pensée politique des enseignants haïtiens, un moment de solidarité et de détermination. Plusieurs personnes ont exprimé des éléments d’une analyse communiste et d’un esprit communiste de révolte. Le capitalisme et l’impérialisme ont été condamnés franchement par presque tous les orateurs.

 

Mais la plupart des propositions d’actions ne franchissent pas les limites des normes réformistes, nationalistes et progressistes. Le communisme organisé a disparu de la scène haïtienne, mais on est prêt de considérer des opinions telles celles du PLP, qui prône la reconstruction d’un mouvement et d’un parti communistes révolutionnaires internationaux, prenant en compte les erreurs des révolutions précédentes.

 

Des attaques racistes contre les travailleurs et les étudiants haïtiens.

 

Cinq jours après le forum, des troupes de la MINUSSTAH ont envahi le campus de la Faculté d’Ethnologie pour harceler des étudiants militants. Ils ont saisi des ordinateurs et ont arrêté un étudiant. Deux étudiants avaient prononcé des discours militants lors du forum, contre l’occupation militaire et le faux-semblant de reconstruction. Les soldats sont arrivés avec des photographies d’étudiants prises lors du forum, qui apparemment avaient motivé leur tentative grossière d’intimidation. Les impérialistes ont très peur de la colère de la classe ouvrière dans un pays né de rébellions d’esclaves. Une fois que les étudiants avaient rapidement organisé une manifestation et ont appelé au soutien, dont le soutien du PLP, leur camarade arrêté a été relâché le soir même.

 

Lorsqu’on passe devant des camps puants, en décomposition, comme celui du Champ de Mars, la place principale de Port-au-Prince, on peut certainement comprendre pourquoi la révolution était dans l’air pour certains. Comment pouvons-nous laisser nos frères et soeurs de classe pourrir dans ces camps fascistes à l’ombre des troupes U.S. et ONU, qui y sont pour faire respecter la Loi d’Urgence prolongeant de 18 mois l'état d'urgence décrété après le séisme et qui vient d’être votée et qui permet au président de gouverner par décret ?

 

Et les plans de reconstruction prévoient une Haïti qui sera seulement un pays de bas salaires, une plate-forme de production pour l’exportation (par exemple, des textiles exempts de tarifs,  prévus par les lois HOPE votées par le Congrès des Etats-Unis, ou encore des mangues ou des avocats pour le marché états-unien).

 

Maintenant, on peut se servir des travailleurs appauvris haïtiens comme armée industrielle de réserve afin d’exercer une pression continuelle sur les travailleurs employés et d’abaisser leurs salaires au minimum partout dans la région, les Etats-Unis et le Canada inclus. Se servant de la menace de délocaliser des emplois en Haïti, les patrons états-uniens peuvent utiliser le racisme afin de semer le désaccord entre les travailleurs et les empêcher de s’unir en solidarité internationale.

 

Coincés entre un présent constitué de camps et un avenir composé d’ateliers de misère industriels et agricoles ou de migration vers les Etats-Unis hostiles aux immigrés, les travailleurs et étudiants haïtiens commencent à réfléchir intensément sur leur situation, s’imaginant comment on peut mettre notre classe au travail pour produire la nourriture et les autres nécessités vitales pour les travailleurs et les paysans ici.

 

Le PLP en Haïti suggère à nos amis que les travailleurs ont besoin du pouvoir d’Etat pour réaliser cela, et pour prendre le pouvoir d’Etat nous avons besoin d’un parti communiste et d’une armée rouge. Ces idées fleurissaient autrefois en Haïti, et elles fleuriront de nouveau !

 

Est-ce que les syndicats peuvent servir les travailleurs ?

 

Le syndicalisme est une question fondamentale en Haïti. Il existe un syndicalisme « double » ici : d’un côté il y a les syndicats « jaunes » comme la CNEH Confédération nationale des éducateurs d'Haïti [soutenu en France par le SNES], qui a la faveur du gouvernement, et qui est affiliée aux grandes fédérations syndicales internationales comme l’Internationale de l’Education (IE), qui ne font rien pour leurs adhérents inactifs. Ce sont des « syndicats dans une serviette » comme les travailleurs le disent ici, qui n’ont rien sur place. CNEH a absorbé tout l’argent que des enseignants partout dans le monde ont donné à l’IE, pensant qu’ils donnaient à leurs collègues haïtiens après la catastrophe.

 

D’autre part il y a des syndicalistes qui paraissent plus honnêtes, qui ont réuni les électriciens, enseignants, infirmiers, les travailleurs du transport, du téléphone, et bien d’autres dans la fédération CTSP. Beaucoup de leaders et de délégués de ces syndicats sont au chômage, ayant été licencié de bons emplois pour leurs activités syndicalistes.

 

Ils ont mené des luttes réformistes très militantes. Les chauffeurs de bus du syndicat SESP, par exemple, ont TOUS été licenciés et remplacés par des jaunes quand ils ont organisé un syndicat SESP.

 

Une discussion qu’on a entamée lors du forum avait pour sujet les limitations des syndicats dans la lutte contre le capitalisme. Des syndicats rouges, ou menés par des rouges, peuvent-ils exister sous le capitalisme ? L’Etat Haïtien a de « bonnes » lois, sur papier, par exemple, mais il les enfreint continuellement, comme lorsqu’ils ont licencié tous les chauffeurs de bus. L’Etat permet aux employeurs privés, notamment dans l’industrie textile et d’autres industries d’assemblage pour l’exportation, de faire la même chose. Organiser dans le textile, c’est une opération clandestine.

 

Le PLP met en avant l’idée qu’un parti révolutionnaire est nécessaire au sein des syndicats, et aussi afin de relier le petit nombre de travailleurs syndiqués avec les masses de chômeurs (70 % de la population active). Nous parlons des syndicats comme étant de possibles « écoles de révolution », ainsi que Lénine l’a dit, mais seulement si des communistes y sont présents. Nous savons que si des communistes ne sont pas actifs au sein des syndicats, ils sont souvent transformés en outils servant la classe dirigeante au lieu de rester des défenseurs honnêtes des travailleurs.

 

La véritable solution pour Haïti : la révolution communiste.

 

Il faudra une lutte idéologique prolongée pour ramener les idées du communisme en Haïti. Le PLP participe à cette lutte avec nos amis parmi les travailleurs et étudiants syndiqués, inspiré par leur esprit indomptable. « Il n’y a plus de sève sociale en Haïti » a dit un étudiant, son image faisant référence au paysage déboisé et érodé. Cependant, son discours était invaincu, plein de jus, plein de réflexions radicales et profondément ressenties. Quand lui et ses camarades auront approfondi leur actuelle alliance avec les travailleurs organisés et iront parmi les masses non-organisées, la sève montera et les arbres retourneront aux collines où est née la révolte des esclaves.

 

L’insulte la plus grave dans le plan de reconstruction des patrons, c’est de promouvoir l’industrie de tourisme (comme la station à Labadie où les Clinton, qui « aiment » Haïti comme les vautours aiment leur proie, ont choisi pour leur voyage de noces). Un parc touristique dans les montagnes, là où la première révolution contre l’esclavage est née, là où les guérillas de Charlemagne Péralte ont maté les Marines des Etats-Unis dans les années 1920 ? Quel avenir !

 

Les patrons ont le gouvernement, MINUSTAH, et l’équipe pirate de « donateurs » qui a formé la Commission intérimaire pour la reconstruction d'Haïti (IHRC), co-présidée par Bill Clinton et le Premier ministre haïtien Jean-Max Bellerive, avec la Banque Mondiale comme force dominante. Mais les travailleurs et étudiants haïtiens ont le courage, l’intelligence et l’histoire de toute notre classe. Et bientôt – ensemble nous y travaillons et nous la créerons – ils auront et ils lèveront encore plus haut un parti révolutionnaire international, le PLP.

co�]ra0�p�para mandarlos, y no mandar dinero a los NGO que se los roban. Y mientras que nos han dicho la ONU son salvadores de la clase obrera de Haití, oímos reportes que tropas del ONU abusan y aterrorizan ha jóvenes en Haití.  

 

En la conferencia sobre la lucha contra la competición del Racismo hacia arriba (RTTT), los panelistas describieron sus luchas contra los ataques a educadores y estudiantes. Desgraciadamente, demasiado de los panelistas describieron sus luchas solamente para sacar mas impuestos para pagar  sus escuelas durante este periodo del crisis capitalista.  Aunque, eso solamente quiere decir cobrándole a la clase obrera, no los patrones, y no  a los bancos. No importa como el presupuesto es recortado en todas parte, el servicio de deudas (dinero para bancos para pagar deudas) nunca es cortado. Otra debilidad encarada en la conferencia del RTTT fue la falta de discusión de los efectos del presupuesto del RTTT y los recortes contra los estudiantes, y la falta de cualquier exigencia para unir a padres, estudiantes y maestros.

Nosotros debemos continuar estos tipos de discusiones, continuar llevando  nuestra línea a maestros honestos, padres, y estudiantes, para construir a nuestro movimiento.

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