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Notre lutte

LE PARTI PROGRESSISTE DU TRAVAIL (PPT) se bat pour détruire le capitalisme - salaire esclavage. Les patrons et leurs laquais, ils crient: "Le communisme est mort!" Toutefois, il est le capitalisme qui est le véritable échec pour des milliards de personnes dans le monde. Le capitalisme a été restauré dans l'Union soviétique et la Chine parce que le socialisme ne pas effacer de nombreux aspects du capitalisme, comme les salaires et la division du travail.

Le capitalisme conduit inévitablement à la guerre. PPT organisent les travailleurs, les étudiants et les soldats à faire de ces guerres de la révolution communiste: la lutte pour la dictature du prolétariat. Cette lutte nécessite une masse Armée rouge dirigée par le PPT communiste.

Le communisme signifie travailler collectivement pour construire une société où la distribution est basée sur les besoins. Nous allons travailler à abolir les salaires, l'argent et des bénéfices. Tout le monde va ensuite partager les avantages et les charges de la société.

Le communisme signifie l'abolition du racisme et de la notion de race.

Le communisme signifie l'abolition de la spéciale oppression des femmes travailleuses.

Le communisme signifie l'abolition des nations et du nationalisme. Un groupe de travail de classe, un seul monde, un seul parti.

Le communisme signifie la Partie conduit tous les aspects de la société. Pour ce faire, des millions de travailleurs - enfin tout le monde - doit devenir communiste organisateurs. Rejoignez-nous!

« Prolétaires de tous les pays, unissons-nous : Le 1er mai 2010 Abolissons toutes les frontières ! | Main | Haïti : L’aide faible des patrons des E-U cache un resserrement de la domination militaire et économique »
Thursday
Apr012010

Des militants du PLP paient hommage à un camarade haïtien : ‘On peut tuer un révolutionnaire, mais on ne peut tuer la révolution’ !

PORT-AU-PRINCE, le 16 mars — Alors que nous nous réunissions pour pleurer un camarade tombé en Haïti, Janil Louis-Juste, le cri connu du rebelle Joe Hill, de l’organisation Industrial Workers of the World, avant que les patrons ne le fassent exécuter en 1915, m’est venu à l’esprit. « Ne pleurez pas, organisez » ! Janil était un leader d’étudiants et d’enseignants à l’Université d’Etat d’Haïti dans leur campagne militante contre les suppressions d’emplois et pour un Smic adéquat pour les travailleurs haïtiens.

La mort de Janil était un assassinat politique, probablement sur l’ordre de MINUSTAH, la mission de « paix » de l’ONU. Il a été abattu par deux tueurs professionnels pas loin du campus le 12 janvier, juste deux heures avant le tremblement de terre. Son OCHAN, ou service funèbre, qui a eu lieu le 12 mars dans la cour de l’université en ruine, était puissant et beau.

Le bourdonnement grave et solennel du LAMBI, la conque employée par les révolutionnaires haïtiens pour appeler les esclaves à la révolte en 1791, nous a appelé à nous mettre au garde-à-vous. Un feu cérémonial de bois flambait sous des libations répétées de rhum, et la lumière des bougies vacillait sur un bloc de lave. De la poésie, de la musique, du théâtre et un flot étonnant de paroles ont coulé puissamment pendant plus de quatre heures.

Dans le flamboiement des paroles, l’assistance devint des organisateurs. Dans un geste de solidarité internationale, on avait invité un certain nombre de camarades et d’amis du PLP à prendre la parole. L’un d’entre nous, un professeur qui avait connu Janil, a payé un tribut personnel à ce philosophe combattant et internationaliste. Un autre, gréviste chez Stella D’oro (voir LE DEFI) et originaire des Antilles, a parlé d’un ami révolutionnaire à l’époque où il était étudiant, qui avait été assassiné, lui aussi, par la police, et a appelé à l’unité internationale de classe de tous les travailleurs et étudiants dans la lutte contre la répression. Un leader chevronné du Parti a parlé le dernier, disant que quand la conque sonnerait pour la révolution communiste internationale, nous du PLP serions là pour nous battre aux côtés de nos frères et soeurs en Haïti. Après la cérémonie, un enseignant dans l’assistance nous a dit que ces paroles lui avaient donné envie de se lever et de manifester dans les rues. (Immédiatement après l’assassinat, des étudiants avaient manifesté dans les rues, certains échappant ainsi à une mort certaine sous les bâtiments qui se sont écroulés.)

Plus d’un des discours prononcés par les étudiants, les paysans, les travailleurs syndiqués et non-syndiqués, les intellectuels et les artistes a fait écho à nos sentiments communistes. L’un des étudiants qui dirigeaient la cérémonie a cité Janil : « La lutte ... ne connaît pas de frontières ». Sa veuve a lu un essai politique, disant que, puisqu’il lui avait enseigné l’art de l’écrit politique, ceci était le meilleur tribut qu’elle pouvait lui payer.

La mort de Janil s’ajoute aux « milliers déjà partis » de la vieille chanson des esclaves aux E-U, à nos pertes et à nos héros. Les héros de la classe ouvrière, « qui en tant qu’ouvriers n’ont pas de pays », comme Marx l’a écrit, sont originaires de tous les époques et les lieux et les « races » et les nations. L’attitude de défi avec lequel les révolutionnaires font face à l’Etat capitaliste qui nous tue s’est manifesté dans des chants scandés d’appel et réponse comme « Camarade Janil – présent » ! et « La liberté – ou la mort » ! (Ce dernier étant slogan de Dessalines, l’esclave et le général haïtien qui a vaincu l’armée de Napoléon en 1803).

La cérémonie a pris la forme d’un type d’éducation révolutionnaire de masse, selon la critique formulée par Janil à l’égard de l’éducation bourgeoise : « L’éducation est un piège où le capital fait plein d’argent ». L’un de nos orateurs a récolté le plus d’applaudissements en disant que l’université d’Etat sert l’Etat, et non pas la classe ouvrière, et que seule une révolution communiste pourrait créer de véritables écoles ouvrières. Certains ont parlé de la possibilité d’ouvrir des « écoles de la liberté » à la place des écoles détruites par le tremblement de terre.

Comme beaucoup l’ont dit, le meilleur tribut, c’est de faire avancer la lutte. Et dans les jours qui ont suivi, nous l’avons fait, lors de réunions intenses avec nos soeurs et nos frères qui se regroupent et qui s’organisent dans des circonstances terribles. Ils nous ont demandé de les aider en mettant les gouvernements et les patrons haïtiens et états-uniens sous pression, pour qu’ils cessent de tuer et de mettre en prison et de licencier les étudiants, les enseignants et les travailleurs qui résistent. Nous avons fait la promesse de faire voter des résolutions par nos syndicats et par d’autres organisations contre cette répression et pour faire retirer les soldats impérialistes (des E-U et de l’ONU) d’Haïti. Tous les adhérents et amis du PLP doivent présenter de telles résolutions aux organisations dont ils sont membres.

Ils nous ont aussi demandé, plutôt que d’envoyer de l’argent ou des médicaments ou de la nourriture, d’envoyer du matériel politique pour les aider dans l’effort d’organisation, tels des projecteurs vidéo et des caméras, des imprimantes et des ordinateurs portables, que les étudiants et les travailleurs peuvent partager entre eux. Pendant que vous faites la quête pour ce matériel, pensez que vous défiez les assassins de Janil, et que vous êtes en train de réaliser les paroles d’un des orateurs : « On peut tuer un révolutionnaire, mais on ne peut tuer la révolution » !

 

 

 



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