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Notre lutte

LE PARTI PROGRESSISTE DU TRAVAIL (PPT) se bat pour détruire le capitalisme - salaire esclavage. Les patrons et leurs laquais, ils crient: "Le communisme est mort!" Toutefois, il est le capitalisme qui est le véritable échec pour des milliards de personnes dans le monde. Le capitalisme a été restauré dans l'Union soviétique et la Chine parce que le socialisme ne pas effacer de nombreux aspects du capitalisme, comme les salaires et la division du travail.

Le capitalisme conduit inévitablement à la guerre. PPT organisent les travailleurs, les étudiants et les soldats à faire de ces guerres de la révolution communiste: la lutte pour la dictature du prolétariat. Cette lutte nécessite une masse Armée rouge dirigée par le PPT communiste.

Le communisme signifie travailler collectivement pour construire une société où la distribution est basée sur les besoins. Nous allons travailler à abolir les salaires, l'argent et des bénéfices. Tout le monde va ensuite partager les avantages et les charges de la société.

Le communisme signifie l'abolition du racisme et de la notion de race.

Le communisme signifie l'abolition de la spéciale oppression des femmes travailleuses.

Le communisme signifie l'abolition des nations et du nationalisme. Un groupe de travail de classe, un seul monde, un seul parti.

Le communisme signifie la Partie conduit tous les aspects de la société. Pour ce faire, des millions de travailleurs - enfin tout le monde - doit devenir communiste organisateurs. Rejoignez-nous!

« Haïti : Condamnation prolétaire d’une tentative d’assassinat d’un leader estudiantin. | Main | Congrès du PLP de 2010 L’internationalisme et la jeunesse sont les grandes lignes à suivre. »
Friday
Oct222010

France : Trois millions condamnent réductions de retraites; des grèves éclatent.

Paris, le 2 octobre – Aujourd’hui presque 3 000 000 personnes en France ont participé à des manifestations organisées par les syndicats contre la “réforme” gouvernementale des retraites, la troisième manifestation énorme en un mois. Avec les sondages indiquant que 70 % de la population s’opposent à l’augmentation de l’âge de la retraite, la prédiction faite par le président Nicolas Sarkozy, que le mouvement « perdrait de force » s’est avérée fausse.

Le gouvernement veut augmenter l’âge minimum pour partir en retraite avec une retraite partielle de 60 ans à 62 ans, et l’âge pour une retraite à taux plein de 65 ans à 67 ans. Cette attaque contre les régimes de retraite fait partie d’une attaque générale de la part du patronat européen contre les acquis sociaux du passé, obligeant les travailleurs à payer la crise financière générale du patronat.

La combativité de la base croît ici. Des phrases creuses du gouvernement et les concessions négociées par les syndicats sont loin de ce que les travailleurs veulent. Les affiches et les banderoles appellent à regagner ce qui a été perdu en 2003 : la retraite après avoir contribué pendant 37 ans et demi à un régime de retraite, quelque soit l’âge du travailleur.

 Grève élargie fait tâche d’huile à Marseille, les dockers bloquent les livraisons de pétrole.

Depuis le 1er octobre, les dockers en grève ont bloqué le port de Marseille, étranglant les livraisons de pétrole. Quarante navires, la plupart des pétroliers, restent dans le port, immobiles. Le port fournit toutes les raffineries de l’est de la France, et si la grève continue elle aura des répercussions sur tout le pays.

Maintenant, des grèves ont lieu ou sont prévues qui impliquent les raffineries chimiques, les autobus, les cantines scolaires, et les crèches. Les travailleurs de l’industrie pétrochimique devaient faire grève avant le 12 octobre, et cela pourrait bloquer les raffineries de pétrole.

Les travailleurs du métro parisien, des autobus et RER ont donné un préavis de grève pour une grève illimitée commençant le 12 octobre. Bien que les leaders syndicaux aient refusé d’appeler à des grèves illimitées. Les travailleurs de base font pression pour des grèves plus longues, commençant le jour d’une grève de 24 heures.

A Marseille aussi, les travailleurs du grand magasin Monoprix font grève pour une augmentation salariale depuis le 17 septembre. Christine, une jeune mère célibataire qui livre sa première lutte de grève, a déclaré : « Il fallait faire grève parce que nous en avons marre d’être écrasés. Exiger une augmentation de salaire de 50 euros par mois, c’était vraiment le minimum ! »

Les travailleurs de la ville de chantiers navals, Saint-Nazaire, ont lancé des pierres sur les policiers lors de la manifestation du 23 septembre.

La combativité de la base va gagner ou perdre cette lutte pour les retraites. Cette lutte a commencé par des grèves et des manifestations le 23 mars, le premier mai, le 27 mai et le 24 juin, puis elle a recommencé après les vacances d’été. Une autre journée de grèves et de manifestations est prévue pour le 12 octobre.

Les manifestations d’aujourd’hui étaient plus hétérogènes, avec davantage de familles avec de petits enfants ; et davantage de travailleurs du secteur privé, qui se sentent plus vulnérables à la vengeance du patron s’ils font grève. L’atmosphère était amicale et détendue, le genre de manifestation qui convient aux leaders des syndicats conservateurs.

Une réforme raciste, contre les travailleurs.

La « réforme » des retraites est une mesure contre la classe ouvrière. Un cadre qui prend sa retraite aujourd’hui reçoit une retraite en moyenne de presque 3 000 euros par mois et peut espérer vivre encore 23 ans. Un ouvrier reçoit une retraite qui est un peu plus de la moitié de cela, et peut espérer vivre seulement 17 ans de plus. Faites les calculs : en général, les cadres obtiennent du régime de retraite trois fois plus que l’ouvrier. L’augmentation par deux ans de l’âge de la retraite accroîtra cette inégalité.

La réforme des retraites est raciste, aussi. Les travailleurs qui exercent les occupations les plus fatigantes – dans les métiers de l’hôtellerie-restauration, vente en détail et BTP (Observatoire des inégalités, le 6 septembre 2010) – sont précisément les métiers où les travailleurs arabes et noirs sont concentrés. L’augmentation de l’âge de retraite est synonyme de plus d’années d’usure au travail pour ces travailleurs.

Le parti UMP, qui est au pouvoir, laisse entendre que le calendrier pour augmenter l’âge de la retraite à taux complet de 65 à 67 ans pourrait être allongé, ou que quelque chose pourrait être faite pour augmenter les retraites des femmes qui arrêtent de travailler afin d’élever des enfants. Ces morceaux sont censés permettre aux leaders de la CGT et de la CFDT de crier victoire et d’arrêter le mouvement.

Le Parti socialiste (PS) se rejoigne aux manifestations aussi. Le but du PS, c’est de récolter les voix des travailleurs lors des élections présidentielles de 2012. Mais aucun travailleur ne devrait se laisser berner : le 17 janvier la première secrétaire du PS, Martine Aubry, a déclaré : « Nous irons vers [un âge de retraite minimum de] 61 ou 62 » et elle a promis d’aider le gouvernement de Sarkozy à réaliser ce projet.

Le premier octobre, Ségolène Royal, la candidate présidentielle du PS en 2007, a proposé un référendum pour « résoudre » le problème des retraites au lieu d’obliger le gouvernement de retirer la loi, risquant la perte par référendum de ce que l’on pourrait obtenir par des grèves et des manifestations.

A la fin du mois d’août, le négociateur spécial du président Sarkozy, Raymond Soubie, a dit aux leaders syndicaux vendus qu’il « se préoccupait d’une dégénération incontrôlable du climat social qui irait bien au-delà de la question des retraites ». Le 23 septembre, Sarkozy a noté avec satisfaction que « les [principaux] syndicats ont écarté l’idée d’une grève générale ou d’une grève qui dure plus de 24 heures. Ca, c’est l’essentiel ».  Maintenant, d’après “Le Canard enchaîné” du 29 septembre, « Les grands patrons des confédérations syndicales » se font du souci d’une possible « augmentation du nombre de grèves dures locales ».

En organisant le genre de combativité unie montrée à Marseille et lors des manifestations massives, les travailleurs ici pourraient aller vers le rejet des leaders syndicaux vendus et ils pourraient organiser une grève générale. Cela pourrait mener plus loin qu’une défaite de l’attaque du gouvernement contre les retraites. Cela pourrait être un premier pas vers le développement du leadership communiste nécessaire pour gagner, par la révolution communiste, la guerre contre l’exploitation capitaliste.

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