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Notre lutte

LE PARTI PROGRESSISTE DU TRAVAIL (PPT) se bat pour détruire le capitalisme - salaire esclavage. Les patrons et leurs laquais, ils crient: "Le communisme est mort!" Toutefois, il est le capitalisme qui est le véritable échec pour des milliards de personnes dans le monde. Le capitalisme a été restauré dans l'Union soviétique et la Chine parce que le socialisme ne pas effacer de nombreux aspects du capitalisme, comme les salaires et la division du travail.

Le capitalisme conduit inévitablement à la guerre. PPT organisent les travailleurs, les étudiants et les soldats à faire de ces guerres de la révolution communiste: la lutte pour la dictature du prolétariat. Cette lutte nécessite une masse Armée rouge dirigée par le PPT communiste.

Le communisme signifie travailler collectivement pour construire une société où la distribution est basée sur les besoins. Nous allons travailler à abolir les salaires, l'argent et des bénéfices. Tout le monde va ensuite partager les avantages et les charges de la société.

Le communisme signifie l'abolition du racisme et de la notion de race.

Le communisme signifie l'abolition de la spéciale oppression des femmes travailleuses.

Le communisme signifie l'abolition des nations et du nationalisme. Un groupe de travail de classe, un seul monde, un seul parti.

Le communisme signifie la Partie conduit tous les aspects de la société. Pour ce faire, des millions de travailleurs - enfin tout le monde - doit devenir communiste organisateurs. Rejoignez-nous!

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Saturday
Nov222014

Les dirigeants projettent un avenir de guerres

jeudi le 13 novembre 2014

La classe dirigeante des E.-U. a beaucoup de pain sur la planche. La concurrence entre les impérialistes oblige les patrons à se préparer à la fois aux guerres régionales moins grandes et à la grande guerre mondiale à venir. La Chine, la Russie, le Japon et les puissances de l’Union européenne rivalisent avec les E.-U. pour le contrôle du pétrole et d’autres ressources et pour la maximalisation des bénéfices engendrés par la main d’œuvre bon marché. L’Histoire montre qu’on ne peut éviter ces conflits par la négociation ou par la coopération. Le seul moyen de les résoudre, c’est la guerre.

Mais les capitalistes ne peuvent poursuivre ces guerres avec succès sans des soldats sur le terrain pour effectuer la tuerie. Ils doivent gagner la loyauté et le soutien des travailleurs du monde – les mêmes travailleurs qu’ils doivent exploiter et brutaliser avec leur système raciste.

Aujourd’hui, la plupart des travailleurs s’opposent aux bagarres actuelles entre les patrons. Même sans un mouvement de masse pour les galvaniser, ils comprennent que les guerres capitalistes ne peuvent faire avancer leurs intérêts. Voici, alors, l’occasion pour les communistes de transformer ces guerres impérialistes en guerre de classe – comme les Bolcheviques l’ont fait en Russie pendant la première guerre mondiale, comme les communistes chinois l’ont fait pendant et après la deuxième guerre mondiale. Voici notre chance de mener la classe ouvrière dans une révolution pour détruire le système capitaliste. Ensuite, nous pourrons établir le communisme, un système géré par les travailleurs, libre de patrons, de bénéfices, de chômage, de pauvreté, de racisme, de sexisme. C’est le but du Parti Progressiste du Travail, communiste et révolutionnaire.

Des guerres régionales ou une guerre mondiale ? 

Les capitalistes des E.-U., devraient-ils continuer à investir dans des invasions régionales, ou se tenir prêts à une possible troisième guerre mondiale ? Voilà les choix stratégiques délignés par le Council on Foreign Relations (CFR), le principal institut de recherches des impérialistes des E.-U. Le dernier numéro de sa publication, Foreign Affairs, (novembre-décembre 2014) oppose deux articles : « Davantage de petites guerres » par Max Boot, at « Choisissez vos batailles » par Richard Betts. Ce n’est pas une discussion de salon ; ces écrivains sont des participants actifs aux meurtres de masse commis par les patrons. Boot a conseillé les commandants des U.-S. en Irak et en Afghanistan, tandis que Betts fait du conseil auprès de la CIA et de l’Université de la Guerre de l’Armée. Et le CFR en soi représente l’aile financière du capitalisme des E.-U., c’est-à-dire les capitalistes qui gagneront ou perdront le plus en cas de conflit militaire. Parmi les soutiens du CFR, on trouve ExxonMobil, JPMorgan Chase, et la famille Rockefeller.

Mais la formulation de ce débat en termes de « soit l’un, soit l’autre » est incorrecte. La guerre impérialiste est à la fois inévitable et incrémentale. Au fur et à mesure que les patrons des E.-U. se battent contre une multitude de rivaux outre-mer, nous devons nous attendre aux deux types de guerre. 

Boot indique plus de 30 cibles potentielles d’invasion états-unienne, dont la Syrie, la Colombie, l’Irak, Israël, le Mexique, la Nigeria, le Pakistan, la Somalie, et l’Ukraine. « Etant donné le nombre de ces conflits où soit les intérêts des E.-U., soit leurs alliés sont impliqués, c’est prendre ses désirs pour des réalités que d’imaginer que Washington puisse ne pas s’immiscer … Puisque Washington ne peut se permettre le luxe de rester en dehors des insurrections, la meilleure stratégie serait de se battre mieux ». Boot écrit que cela signifie l’envoi de davantage de troupes au sol et plus d’efforts pour « l’édification de nations » – nom de code pour des occupations militaires de longue durée.

Dans sa réfutation, Betts rejettent le massacre de millions de personnes au Moyen Orient et en Asie du Sud sous les derniers quatre présidents des E.-U. comme des « demi-mesures » et essentiellement des échecs : « Des actions militaires des E.-U. au Kosovo, en Afghanistan, en Irak et en Libye, on ne peut tenir que la première pour une réussite ». Il conclut :

« Le temps est venu de focaliser de nouveau sur les dangers de premier ordre. La Russie est de retour et la Chine monte. Ces adversaires futurs pourraient non seulement faire souffrir les alliés des E.-U., ils pourraient infliger des dommages historiques aux Etats-Unis mêmes. … Maintenant, les Etats-Unis doivent modérer leurs ambitions, déclenchées par leur domination suite à la fin de la guerre froide [et] se préparer à des guerres plus grandes avec des enjeux plus grands contre des puissances plus grandes. »

Le pétrole et l’Etat islamique 

En réaction aux gains territoriaux réalisés par l’Etat islamique, Obama est en train de dédoubler, à 3.000, le nombre de « conseilleurs » militaires états-uniens en Irak. Les capitalistes des E.-U. ne se font pas de souci seulement pour les gisements de pétrole de l’Irak, aussi vastes et rentables qu’ils soient. L’Etat islamique cherche à faire « le prochain pas : gagner le contrôle d’un port sur la Méditerranée, » selon Oil Price (le 4 novembre 2014), un expert du secteur.

La publication ajoute : « Un accès à la mer est absolument crucial à la survie de l’organisation en tant qu’un Etat qui produit du gaz et du pétrole. Ces dernières semaines, les forces islamistes ont lancé des missiles d’une manière répétée autour de Latakia », le principal port syrien.

Simultanément, le général John Campbell, le seigneur de la guerre d’Obama en Afghanistan, a posé une question semblable dans Foreign Policy, un autre magazine de la classe dirigeante : « Avons-nous besoin de davantage de forces de l’Otan dans certains lieux pendant plus longtemps ? Je dois entreprendre cette analyse et nous sommes tout juste en train de démarrer. » Foreign Policy lui a répondu : « Les talibans sont en train de gagner du terrain dans des régions clés dans le sud et l’est de l’Afghanistan » (le 8 novembre 2014).

Le résultat des élections aux E.-U. renforce les fauteurs de guerre 

Aux E.-U., où les Démocrates « progressistes » ont pris une raclée aux élections de mi-mandat, les médias de la classe dirigeante ont proclamé, avec circonspection, la victoire des Républicains interventionnistes sur leurs challengers isolationnistes du Tea Party. « Les Républicains de l’ordre établi, qui se sont jurés de repousser le Tea Party, ont réussi à faire élire de nouveaux législateurs qui, pour la plupart d’entre eux, sont moins rebelles » (le New York Times, le 9 novembre 2014).

Le faucon de guerre impérialiste John McCain, qui prône une invasion de la Syrie par des forces terrestres, présidera désormais la puissante Commission des forces armées du Sénat. Alors que les anciens isolationnistes Ted Cruz et Rand Paul sont rentrés dans les rangs et soutiennent le bombardement de l’Etat islamique par les E.-U., McCain promeut les buts de guerre des dirigeants partout dans le monde. En collaboration avec les présidents républicains de la Commission des Affaires étrangères et de la Commission permanente du Sénat dédiée à la surveillance de la communauté du renseignement états-unienne, il fera du battage autour « des armements pour le gouvernement de l’Ukraine, de l’examen de notre stratégie pour le Moyen Orient, de nos atouts par rapport au président russe Vladimir Poutine dans la région, de l’empiètement continu de la Chine dans la mer de Chine méridionale » (Daily Beast, le 5 novembre 2014).

Obama déchaîné 

En tant que chef de la branche exécutive, Obama a le dernier mot sur la politique de guerre. Démentant la croyance populaire quant aux présidents qui terminent leur deuxième mandat et qui ne peuvent être réélus, les pouvoirs de guerre d’Obama pourraient être augmentés au cours de ses dernières deux années à la Maison Blanche. Le résultat des élections donnera davantage de liberté au Démocrate Obama de s’aligner avec les Républicains sur le budget militaire.

Le site web du CFR (le 8 novembre 2014) indique un parallèle historique, George W. Bush, qui a pris un nombre de mesures pro-impérialistes après les pertes électorales des Républicains en 2006 :

« libéré d’une grande partie de la pression politique intérieure – [Bush] a initié d’importants  changements en politique étrangère. Il a renvoyé le Ministre de la Défense Donald Rumsfeld et a supervisé un important changement de stratégie en Irak, dont une augmentation brusque du nombre de soldats et la mise en pratique d’une doctrine de contre-insurrection. … En regardant vers les deux ans à venir, il est facile d’imaginer le déroulement d’une suite d’événements similaires. … En fait, le président Obama sera libre – s’il le désire – de mettre en œuvre, par le biais de décrets présidentiels, une série de « rectifications du cap » en matière de politique étrangère. Unilatéralement, Obama peut établir une politique par rapport à la position des E.-U. vis-à-vis le président syrien Bachar al-Assad (chose que le Ministre de la Défense Chuck Hagel prône). Il peut revoir la trajectoire de diminution prévue pour la retraite des soldats des E.-U. de l’Afghanistan, comme le général commandant les forces là-bas l’a recommandé informellement. » 

La capacité renforcée qu’a Obama pour « rectifier le cap » par rapport à la Russie est encore plus menaçante. « Les avions militaires [russes] ont participé à des manœuvres aériens en Europe cette semaine sur une échelle que l’on n’a guère vue depuis la fin de la guerre froide, faisant décoller d’urgence des avions à réaction de l’Otan » (le Wall Street Journal, le 8 novembre 2014). Employant un euphémisme inouï, une porte-parole du Pentagone a dit que « Nous ne pensons guère que ces vols aident à désamorcer la situation actuelle. »

La Chine surgit comme autre cible prioritaire pour Obama et ses maîtres. La veille du voyage prochain de président au pays de la deuxième économie mondiale, Nicholas Kristof, l’expert numéro un sur la Chine du New York Times, a affirmé (le 9 novembre 2014) que « Dans les mers de Chine et de Chine méridionale, [le président] Xi a pris une approche agressive dans des disputes maritimes. Il se peut qu’il y ait une détente, mais il reste un risque d’accidents militaires, d’escalade militaire, voire de guerre.)

En bref, quelque soit leurs différences, les capitalistes des E.-U. font preuve d’une plus grande unité en ce qui concerne leur mission principale : l’intensification des guerres entre impérialistes. Les communistes ont également reçu leurs ordres – de construire le Parti progressiste du travail sur le plan international afin de détruire le racisme et le sexisme, et de transformer la guerre impérialiste en guerre de classe pour établir le communisme.

 

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