Travailler sept jours par semaine, 12 heures par jour. Lutter contre une politique de bénéfices et de pacifisme

Les capitalistes sont la pire peste pour l’humanité. Ils imposent leur dictature aux plus humbles et les plus nécessiteux. Chaque jour, l’exploitation s’aggrave ; cependant beaucoup croient qu’elle est normale et sont contents d’avoir un emploi, et peu importe à quel point il est exécrable.

La société chez qui je travaille est une société BTP illégale. Comme tout le reste du système capitaliste, elle enfreint toute la législation bourgeoise ; elle ne paie ni la sécurité sociale, ni des avantages sociaux, ni les accords, et le salaire est exécrable. Mais en dépit de cette surexploitation, il y a tant de chômeurs qu’il y a toujours des travailleurs qui frappent à sa porte.

Ils nous obligent de rester debout toute la nuit, sept jours par semaine, et chaque équipe travaille 12 heures. Le samedi, nous travaillons 24 heures, jusqu’à ce que le travail de l’équipe soit terminé. Beaucoup de travailleurs acceptent cela d’une manière résignée et sans broncher, ce qui permet au contremaître de continuer à nous pousser. Cela nous montre une fois de plus que, tant que nous continuerons à accepter une politique de bénéfices maximales et de pacifisme, nous les travailleurs, nous serons condamnés à être des bêtes de somme.

Puisque l’idée d’un changement ne tombera pas du ciel, et puis qu’il nous manque une organisation révolutionnaire ici, je parle à certains de mes collègues. Je leur ai présenté LE DEFI. Trois d’entre eux lisent le journal, et chez un il y a une réponse très positive à notre politique communiste. Je dois faire très attention en faisant ce travail parce que le manque de conscience de classe fait que beaucoup de travailleurs nous voient comme un « problème » ou leur « ennemi ». Si le patron découvre notre travail d’organisation, nous serons licenciés vite fait. Ce système capitaliste raciste nous divise. Il nous oblige à rivaliser avec nos frères et sœurs de classe pour obtenir des emplois minables, tandis que notre existence et celle de nos familles deviennent plus exécrables avec chaque jour.

C’est pourquoi, avec de la patience et  de la persévérance, le Parti Progressiste du Travail développe son travail révolutionnaire sans manquer à ses engagements envers les travailleurs à la campagne ou dans les villes, que ce soit des étudiants ou des soldats, venus de différentes parties du monde. Quand nous serons tous unis autour de notre ligne communiste, nous détruirons le capitalisme, les patrons et les politiciens, parce qu’ils sont responsables de tous nos problèmes.

Un camarade en Colombie.