Le Premier Mai en Colombie : Des membres du PLP dénoncent l’incapacité des leaders syndicaux ; résistent aux attaques des flics.
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Bogotá, Colombie, le 2 mai – Le peuple colombien a célébré la journée internationale des travailleurs avec des manifestations massives dans les villes les plus importantes du pays. Ces manifestations étaient plus grandes que par les années précédentes. Ici, 70.000 personnes ont manifesté, et à travers le pays plus de deux millions ont manifesté.
Comme d’habitude, le PLP a apporté son message communiste aux travailleurs et aux militants politiques, cherchant à développer des liens plus serrés, vendant LE DEFI et distribuant plus de 2.000 tracts du Parti. Nous avons commencé la manifestation en scandant nos mots d’ordre : « Qui sommes nous ? La classe ouvrière ! Que voulons nous ? Des solutions ! Que ferons nous? La Révolution ! » Puis aussi : « A bas le machisme, vive le communisme ! » et « Une classe ouvrière, un monde communiste, un Parti progressiste du travail ! » et beaucoup d’autres, contre le racisme, l’esclavage salarial et la farce électorale, qui aura lieu bientôt. C’est le PLP qui a initié ces chants scandés.
Nous avons manifesté avec enthousiasme, portant des pancartes sur lesquelles se lisait notre esprit rebelle, agitant des drapeaux rouges et scandant nos chants : « Si vous voulez transformer le capitalisme, ne votez pas, organisez pour le communisme ! » et « Contre l’état fasciste – la révolution communiste ! ».
Comme d’habitude, les syndicats de vendus ont proclamé leur opposition au gouvernement du voyou Uribe Velez, et leur soutien au candidat Gustavo Petro, qui représente leur aspiration à des postes bureaucratiques et des privilèges économiques pour leurs leaders. Entremêlés dans des danses de jeunes, il y avait des sketchs satiriques qui ridiculisaient les candidats présidentiels, des pancartes condamnant les meurtres et disparitions politiques, les impôts élevés et le coût des services publics, et s’opposant aux bases militaires des impérialistes états-uniens.
De l’alcool et une atmosphère de carnaval ne manquent jamais à surgir dans certaines de ces grandes manifestations, particulièrement quand elles sont organisées par des syndicats de vendus, résolus à démontrer leur retard politique. Malheureusement, les manifestations sont souvent dispersées par la répression policière, et par des groupes de jeunes anarchistes qui viennent à ces manifestations dans le seul but de chercher bagarre avec les flics. Le chaos qui s’ensuit est caractérisé par des caillassages, des bruits d’explosions, le gaz lacrymogène, des canons à eau et les flashballs des policiers, qui font disperser les manifestants.
Pas démontés, nous avons poursuivi la manifestation, tentant d’arriver à la Plaza Bolivar avec nos mots d’ordre, mais le chaos croissant et le harcèlement des policiers à cheval, en moto et en voiture nous ont empêchés d’y arriver. Il y avait des affrontements à chaque carrefour autour de la Plaza, qui ont continué pendant plusieurs heures. Plus de 30 manifestants ont été blessés, et il y a eu 250 arrestations.
Nous nous rendons compte qu’il est urgent de repenser l’organisation de cette manifestation, parce que les opportunistes électoraux la transforment en un carnaval pour la défense du capitalisme. Nous soutenons les actions militantes des jeunes, mais sans la politique communiste tout se transforme en spontanéité et expériences négatives pour la classe ouvrière.
C’est le capitalisme en décomposition qui génère ces réactions, en particulier parmi les jeunes, qui sont poussés par la vie de pauvreté à s’engager dans de mauvaises directions qui freinent leur développement politique. Nous cherchons à engager beaucoup de ces jeunes et ces travailleurs sur le plan politique, et nous espérons que bientôt nous pourrons transformer ces manifestations en écoles pratiques de révolution communiste.
Nous avons la ferme intention de travailler encore plus afin de bénéficier de ces occasions pour politiser et enseigner le matérialisme dialectique aux étudiants, aux travailleurs, aux jeunes, aux chômeurs, et à toute la classe ouvrière. Nous avons la ferme intention de renforcer notre PLP sur le plan international. Nous comprenons que c’est la seule façon de mettre fin à cet enfer capitaliste. Salutations à tous les camarades partout dans le monde !
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